Rassemblement des mères en deuil

4 10 2009

Samedi 3 octobre, comme tous les samedis ou presque depuis le mois de juin, les mères en deuil, mères des victimes de la répression lors des manifestations de ces trois derniers mois, se sont rassemblées au Parc Laleh de Téhéran. Elles demandent la libération des prisonniers politiques et que les autorités soient tenues pour responsables des meurtres récents de manifestant(e)s.





Nouvelle protestation à l’Université Sharif

4 10 2009

Dimanche 4 octobre, les étudiants de l’université Sharif de Téhéran ont protesté contre la venue de Mohammad Javad Larijani, chef adjoint du pouvoir judiciaire des mollahs, à l’université. Quand Larijani est entré dans le hall pour prononcer son discours, il a été hué par les étudiants qui ont commencé à scander des slogans anti-gouvernementaux comme « mort au dictateur », « Tant qu’Ahmadinejad sera là, ça continuera comme ça (les manifestations) » , « Gouvernement de coup d’Etat, démission, démission » et « les étudiants meurent plutôt qu’être humiliés ».

Face à la protestation, Larijani s’est précipité dans sa voiture parre-balles et a quitté les lieux.

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Nombreux étudiants exclus des dortoirs de l’université

4 10 2009

Le régime islamique prive de nombreux étudiants de l’hébergement dans les dortoirs universitaires de Téhéran pour étouffer les protestations.

Le Comité de Discipline de l’Université de Téhéran a exclu un grand nombre d’étudiants des dortoirs universitaires. Selon plusieurs étudiants vivant dans ces dortoirs, les agents du Département de la Protection sont allés dans de nombreuses chambres des bâtiments 14, 17 et 18 le 29 septembre et ont remis à de nombreux étudiants des lettres les informant qu’ils n’avaient plus le droit de résider dans les dortoirs de l’université.

Ces lettres ont d’ores et déjà été remises à plus de 50 étudiants et près de 100 étudiants de Téhéran ont l’interdiction de résider dans les dortoirs universitaires jusqu’à nouvel ordre.





Protestation des familles de détenus

4 10 2009

Une centaine de membres des familles des personnes récemment arrêtées se sont rassemblés devant le Tribunal Révolutionnaire à Téhéran. Toutes les familles, y compris celles dont les proches pourraient être libérés sous caution, demandent la libération immédiate et inconditionnelle de ceux et celles qu’elles aiment. Un certain nombre de détenus sont toujours emprisonnés parce que leurs familles ne peuvent pas payer les fortes sommes pour la caution et n’ont pas de titres de propriété à laisser en échange.

La mère d’Amir Ahmad-Zadeh, qui a été arrêté le 18 septembre lors des protestations de la journée d’Al Qods, a reçu une ordonnance du tribunal selon laquelle son fils pourrait être libéré sous une caution de 10.000 $. Mais elle dit qu’elle ne peut pas payer une telle somme, qu’elle est locataire et n’a aucun titre de propriété. « Lorsque mon fils appelle de prison », dit-elle en pleurant, « je ne sais pas quoi lui dire ».

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