Communiqué d’Amnesty International, publié le 6 octobre 2009 :
Amnesty International s’est félicitée de la décision qu’ont prise les autorités iraniennes de suspendre l’exécution d’un ressortissant afghan accusé d’un meurtre commis alors qu’il était encore mineur.
Abbas Hosseini devait être exécuté lundi 5 octobre mais les autorités judiciaires de la ville de Meched auraient accepté de reporter l’exécution afin de donner le temps de persuader la famille de la victime d’accepter une compensation financière en échange de la résolution de l’affaire. Aucune nouvelle date d’exécution ne semble avoir été fixée pour l’instant.
Amnesty International exhorte les autorités iraniennes à commuer la condamnation à mort du jeune homme. L’exécution d’Abbas Hosseini est strictement interdite par le droit international du fait que le jeune homme était âgé de moins de 18 ans au moment du crime qui lui est reproché.
Abbas Hosseini a été condamné à mort en juin 2004 pour le meurtre d’un homme qu’il accusait d’avoir tenté de le violer en juillet 2003. L’exécution avait été fixée dans un premier temps au 1er mai 2005 mais Abbas Hosseini avait bénéficié au dernier moment d’un sursis d’une semaine pour donner une fois encore la possibilité à la famille de la victime d’accepter le paiement de la diya (prix du sang), forme de compensation financière pour la perte d’un proche.