Communiqué d’Amnesty International publié le 7 octobre par HNS-Infos :
Les autorités iraniennes ont interdit à un défenseur renommé des droits humains de quitter le pays vendredi 2 octobre. Abdolfattah Soltani devait se rendre en Allemagne pour y recevoir un prix des droits humains.
Amnesty International a dénoncé la décision des autorités iraniennes, qu’elle a qualifiée d’atteinte au droit à la liberté de mouvement, garantie par le droit international.
La famille d’Abdolfattah Soltani a indiqué que celui-ci n’avait pas pu monter vendredi matin dans l’avion qu’il s’apprêtait à prendre pour se rendre en Allemagne.
Des hommes en civil se sont approchés de lui et lui ont confisqué son passeport en lui disant que l’autorisation qui lui avait été donnée de quitter l’Iran avait été « annulée ». Ils lui ont donné pour instruction de se rendre au bureau présidentiel la semaine suivante pour en savoir plus à son sujet.
Abdolfattah Soltani était en route pour Nuremberg où il devait recevoir le prix international des droits humains de Nuremberg, dimanche 4 octobre. Cette distinction prestigieuse « a non seulement pour objectif de saluer les efforts des récipiendaires mais aussi de contribuer à la protection des défenseurs des droits humains en danger et d’inciter d’autres personnes à s’engager en faveur de ces droits.
Doté de 15 000 euros, ce prix est remis tous les deux ans à des particuliers ou des groupes qui se sont engagés de manière exemplaire en faveur des droits humains, en se mettant parfois en grand danger. »
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