Exécutions prévues de deux jeunes condamnés lorsqu’ils étaient mineurs

Information de Stop Child Executions publiée le 6 octobre :

Behnood Shojaee et Safar Angooti doivent être exécutés les 11 et 21 octobre !

Deux exécutions de mineurs de plus : celles de Behnood Shojaee et de Safar Angooti sont prévues en Iran.

Behnood aurait tué un garçon lors d’un combat de rue à Téhéran lorsquil avait 17 ans. Il est en prison ces 4 dernières années et son exécution avait déjà été planifiée cinq fois. Et tous les rapports demandaient à chaque fois un report de l’exécution.

L’histoire d’Akram Mahdavi est une condamnation de la situation des femmes en Iran

De nombreuses personnes ont récemment entendu parler d’Akram Mahdavi qui passe les derniers moments de sa vie à la prison Evin en Iran. Sa fille est sous le choc et désespérée, tremblante, et espère que sa mère ne sera pas exécutée.

Qui est Akram et pourquoi le régime islamique veut-il l’exécuter le dimanche 11 octobre, un jour seulement après la journée mondiale contre la peine de mort ?

Un manifestant condamné à mort

Article publié par Paris Match le 8 octobre 2009 :

La justice iranienne a prononcé une peine de mort à l’encontre d’un homme qui a pris part aux manifestations de l’opposition contre la réélection très contestée du président sortant Mahmoud Ahmadinejad en juin dernier, rapporte jeudi un site internet réformiste. Le site Mowjcamp, qui ne divulgue pas la source de cette information, écrit qu’un juge a informé lundi Mohammad-Reza Ali-Zamani de la sentence. Cet homme est membre d’un groupe monarchiste, indique le site internet sans préciser quelles étaient les accusations retenues contre lui.

Possible exécution dimanche d’Akram Mahdavi

Information publiée par Militants des Droits Humains en Iran (HRAI) le 6 octobre :

La famille de la victime a été informée par le tribunal révolutionnaire qu’Akram Mahdavi sera exécutée dimanche.

L’unité des prisonniers des Militants pour les Droits Humains en Iran rapporte que le tribunal de Téhéran a informé la famille de la victime d’être présente à Evin à 3 heures pour être témoin de l’exécution.

L’avocate de la défense, Mina Jafari, n’a pas été informée de l’ordonnance d’exécution. Après les investigations faites par Madame Jafari, le juge en charge du dossier a démenti les affirmations faites par la famille à propos de l’exécution prochaine.