Condamnation de militants ouvriers de l’usine Haft Tapeh

La Cour d’Appel de la République Islamique d’Iran à Ahvaz a ordonné des peine de prison pour des militants ouvriers et membres du comité exécutif du syndicat de la compagnie de sucre de canne Haft Tapeh.

Photo : Ali Nejati, président du Syndicat d’Haft Tapeh.

Ali Nejati,président du syndicat d’Haft Tapeh, et trois autres membres du comité exécutif du syndicat, Fereydoon Nikoofard, Ramezan Alipoor et Jalil Ahmadian,ont chacun été condamnés à des peines de six mois de prison ferme et de six mois avec sursis. Mohammad Heydari Mehr,un autre membre du comité exécutif, a été condamné à quatre mois de prison et à huit mois avec sursis. Ces condamnations ont maintenant l’approbation formelle de la Cour d’Appel d’Ahvaz.

Dans un procès séparé à Dezful, Ali Nejati et Reza Rakhshan ont été convoqué devant le tribunal révolutionnaire de Dezful. Ce tribunal rendra son verdict à une date ultérieure.

Source : Comité de coordination pour la Formation d’Organisation Ouvrière, 6 octobre 2009.
Version anglaise publiée le 11 octobre sur le site « In Defense of Marxism« .

Behnood Shojaee a été exécuté

Article écrit par Abbas Goya le 11 octobre :

Malgré l’énorme opposition à travers le monde, « Behnood Shojaee a été exécuté tôt ce matin à la prison Evin de Téhéran.

Il était accusé du meurtre d’un autre garçon nommé Omid il y a quatre ans. A cette époque, il avait 17 ans.

Son exécution avait été repoussée cinq fois, grâce à la pression internationale et aux efforts de son avocat et d’autres défenseurs des droits humains.

La nuit dernière, des centaines de personnes se sont rassemblées devant la prison Evin avec l’espoir d’être capable de pousser les autorités à repousser une fois encore l’exécution.

Pourtant, après plus de quatre années de prison, Behnood Shojaee a été pendu tôt ce matin. » (Rapport des Droits Humains)

La République Islamique d’Iran est devant un dilemme. D’un côté sa seule option pour intimider le peuple révolté d’Iran est d’utiliser les méthodes violentes du meurtre, du viol, de la lapidation, des exécutions… et cela doit être fait ouvertement et clairement pour avoir l’effet intimidant. Cependant, ces méthodes barbares publiques ont exactement l’effet inverse : non seulement le peuple n’est pas intimidé mais avec chaque acte de barbarie le peuple est plus révolté contre elle.