Images des funérailles de Behnood

Behnood Shojaee a été exécuté le 11 octobre, accusé pour un homicide involontaire lors d’une bagarre alors qu’il n’avait que 17 ans. Plus de 200 personnes, proches et ami(e)s de Behnood, militant(e)s des droits humains et des droits des enfants ont participé à ses funérailles à Téhéran qui furent aussi l’occasion de dénoncer la barbarie des exécutions de mineurs.

Interview de la mère de Neda

Interview de la mère de Neda Agha-Soltan qui dit que sa fille est une martyr du peuple iranien, qu’elle a été tuée comme Sohrab, Ashkan et de nombreuses autres personnes lors du soulèvement populaire et pas par des « ennemis du régime » comme le proclame le régime. Et elle dit qu’elle refuse l’argent du régime pour sa mort (en farsi).

Contrôles policiers dans les parcs de Sanandaj

Les forces de sécurité du régime iranien et des agents en civil ont fouillé et contrôlé les jeunes gens dans les parcs de Sanandaj, en particulier leurs téléphones portables.

Les forces de sécurité stationnaient dans les parcs de Sanandaj (Kurdistan) vendredi 16 octobre dans l’après-midi et ont à de nombreuses reprises interpellé de jeunes gens et les ont fouillé ainsi que leurs téléphones portables. Les SMS envoyés ou reçus, les photos et films et mêmes les cartes SIM étaient contrôlés.

Bien que tout le monde était en colère suite à de tels actes, personne n’a pu protester de peur d’être arrêté. Des gardes féminines contrôlaient les jeunes filles et les femmes dans le parc.

Des contrôles identiques ont eu le samedi 17 octobre dans les rues de Sanandaj.

Libération sous caution du journaliste Maziar Bahari

Dépêche AP du 18 octobre 2009 :

L’Iran a libéré samedi soir et sous caution le journaliste irano-canadien de « Newsweek« , arrêté il y a quatre mois, en marge des manifestations organisées par l’opposition après la présidentielle du 12 juin et réprimées dans le sang, a rapporté samedi l’agence de presse officielle iranienne.

Maziar Bahari a été libéré de la prison d’Evin, à Téhéran, en échange du paiement d’une caution de trois milliards de rials (204.000 euros), a rapporté l’agence officielle, citant le parquet de Téhéran. « Newsweek » a confirmé cette information, dans un communiqué mis en ligne sur son site Internet.

Maziar Bahari fait partie de la centaine de personnes accusées d’avoir participé à un complot organisé par l’opposition pour renverser le pouvoir iranien. Deux mois après son arrestation, le 21 juin, il a comparu en août, lors d’un grand procès collectif, qualifié de « ridicule spectacle » par l’opposition, qui précise que toutes les confessions ont été obtenues sous la contrainte, ce qu’a d’ailleurs confirmé Maziar Bahari, en ce qui le concernait.