Deux mères dans les couloirs de la mort

19 10 2009

two_mothersDeux mères, condamnées à mort, attendent leur exécution dans les couloirs de la mort de la République Islamique d’Iran.

L’ordre d’exécution de Mohabat Mahmoudi (en haut) a été confirmé. Mohabat, 37 ans, est une villageoise mère de cinq enfants. Elle est depuis neuf ans en prison, condamnée à mort pour avoir tué un homme qui avait tenté de la violer.

Akram Mahdavi (en bas), âgée de 34 ans, est la mère d’une fille. Elle a passée ces quatre dernières années en prison, condamnée à mort pour le meurtre de son mari, âgé de 50 ans de plus qu’elle, et qui la violentait (voir son histoire).





Mohammad Reza Haddadi, condamné à mort à l’âge de 15 ans

19 10 2009

Mohammad Reza Haddadi a été condamné à la mort par pendaison à l’âge de 15 ans après avoir été accusé d’un meurtre. Mohammed Reza est maintenant âgé de 18 ans et est toujours détenu à la prison Adelabad de Chiraz. L’appel a été rejeté par la Cour Suprême et le dossier a été transmis à la division de l’application des peines en attente du permis final d’exécution qui doit être signé par l’Ayatollah Shahrudi, chef du système judiciaire de la République Islamique.

Pour plus d’informations sur les mineurs dans les couloirs de la mort en Iran :Stop Child Executions (en anglais).





Graffitis contre Khamenei dans les université

19 10 2009

Les étudiant(e)s montrent constamment leur opposition et leur résistance par des graffitis sur les murs de l’université. La plupart des bassidji sont occupés à repeindre ou à nettoyer les murs pour effacer les slogans qui s’en prennent au « leader suprême Khamenei ». S’en prendre à Khamenei s’est s’en prendre au régime lui-même. Et les slogans contre lui fleurissent sur les murs, les chaises, dans les cabines téléphoniques et ailleurs.

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Protestation au stand de l’Iran au festival du livre de Francfort

19 10 2009

Samedi 17 octobre, « des dizaines d’Iranien en exil », selon « Die Zeit« , « ont surgi au festival du livre de Francfort pour réclamer la liberté pour l’Iran ». Le même article indique que les membres de la délégation officielle des maisons d’édition iraniennes ont traité les manifestant(e)s de « sionistes » et de « traitres au peuple ».

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Protestation ouvrière à Ahvaz

19 10 2009

Dans un communiqué publié le 19 octobre, le Parti Communiste-Ouvrier d’Iran indique que les travailleurs de la compagnie Ahvaz Pipe à Ahvaz (Khuzestan) ont protesté les 16 et 17 octobre pour réclamer le paiement de treize mois de salaires en retard. Les ouvriers se sont rassemblés devant les bureaux de la direction d’Ahvaz Pipe et devant le bureau du gouverneur du Khuzestan. Le même communiqué rappelle que ces derniers mois les ouvriers d’Ahvaz Pipe ont protesté à différentes reprises pour leurs revendications comme le paiement des salaires ou contre les licenciements de travailleurs précaires.

Photo : protestation des ouvriers d’Ahvaz Pipe en avril 2009





Exode massif de journalistes, ultimes témoins face à la chape de plomb du régime

19 10 2009

Communiqué de Reporters Sans Frontières publié le 19 octobre par HNS-Infos :

Chaque jour, Reporters sans frontières reçoit des nouvelles demandes d’assistance de journalistes iraniens terrorisés, contraints de fuir précipitamment leur pays, où 32 de leurs confrères sont actuellement emprisonnés, après avoir été convoqués par les autorités iraniennes. Depuis l’élection du 12 juin dernier, près d’une trentaine de journalistes ont fui la répression d’un Président et d’un Guide suprême déterminés à éliminer toute critique.

« Cet exode de journalistes est le plus important depuis la révolution de 1979. Le régime, qui désigne les médias comme ’moyens utilisés pour renverser l’Etat’, se débarrasse de ces témoins gênants en les emprisonnant ou en provoquant leur fuite. Photographes, cameramen, blogueurs, reporters de journaux maintenant suspendus, tous sont accusés d’agir ’contre la sécurité nationale’. Si les plus chanceux arrivent en Europe ou aux Etats-Unis, la plupart prennent la fuite avec l’aide de passeurs dans des conditions extrêmement dangereuses. Leur pays de refuge, la Turquie ou l’Irak, ou même l’Afghanistan, les expose à de nouvelles brimades et à la surveillance policière. Les dispositifs prévus par la Convention de Genève de 1951 sont inadaptés pour répondre à la situation d’urgence. Les Etats européens doivent ouvrir leurs portes pour accueillir ces journalistes et soutenir la liberté d’expression en Iran », a déclaré l’organisation.

En plus du drame humain, l’exode de journalistes iraniens fait planer le risque qu’une chape de plomb totale s’abatte sur le pays. Information devient synonyme de répression. Ainsi, une journaliste iranienne a dû fuir le pays pour avoir diffusé à la BBC l’information sur la mort de Neda Aghasoltani, qui est par la suite devenue le symbole de l’opposition au gouvernement. Un autre, photographe, a pris le chemin de l’exil après qu’une de ses photos a fait la Une de la presse internationale. Un troisième a dû tout quitter pour avoir relayé la situation des prisonniers sur son blog.

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