Quelques vidéos des protestations étudiantes du 27 octobre à l’Université Azad de Téhéran :
« Liberté pour les prisonniers politiques »
Quelques vidéos des protestations étudiantes du 27 octobre à l’Université Azad de Téhéran :
« Liberté pour les prisonniers politiques »
Militants des Droits Humains en Iran, 26 octobre 2009 :
Des affrontements entre détenus et gardiens ont eu lieu à la section 1 de la prison Rajai-Shar de Karaj la nuit dernière. L’état d’urgence a été déclaré dans la prison.
L’unité des prisonniers de Militants des Droits Humains en Iran rapporte que la nuit dernière vers 5 heures 30 du matin, plusieurs prisonniers du quartier d’isolement de la section 1 se sont affrontés avec les gardiens de la prison qui distribuaient la nourriture. Les prisonniers ont ensuite déverrouillé les portes des autres cellules et ont été rejoint par les autres détenus. Leur nombre a atteint les 40 et une émeute a éclaté.
Ce groupe s’est dirigé vers le quartier collectif de la section où il a été rejoint par des centaines de détenus.
Les fonctionnaires de la prison ont déclaré l’état d’urgence, coupé les lignes de téléphone et bloqué toutes les entrées de la section où a eu lieu l’émeute. Ils ont même refusé de faire sortir les prisonniers pour qui il avait été précédemment prévu un transfert à la clinique de la prison.
Il est rapporté que le chef de l’autorité pénitentiaire de la République Islamique s’est déplacé sur le lieu de l’émeute avec une délégation.
L’émeute est restée confinée dans la section 1 et s’est terminée vers 9 heures 30 après quatre heures d’affrontements entre les gardiens et environ 600 détenus.
Aujourd’hui, 27 octobre 2009, selon Bamdadkhabar près de 2.000 étudiant(e)s de l’Université Azad au Sud de Téhéran se sont rassemblé(e)s pour protester contre le gouvernement aux cris de « mort au dictateur ». Des slogans ont également été lancés contre les fortes peines et les mesures de répression à l’encontre d’étudiant(e)s.
Vidéos des protestations du 27 octobre à l’Université Azad de Téhéran :
Protestation étudiante à Shahroud (Province de Semnan, 400 kilomètres environ à l’est de Téhéran) le 25 octobre. Les étudiants chantent « Yare Dabestani » (« mon camarade de classe »), chanson révolutionnaire étudiante iranienne :
Dans un communiqué, le Parti Communiste-Ouvrier d’Iran indique que plusieurs centaines de travailleurs des télécommunications se sont rassemblés le 26 octobre à Chiraz pour protester contre neuf mois de retard de salaires.
Photos du rassemblement des travailleurs des télécommunications :
Dans un communiqué, le Parti Communiste-Ouvrier d’Iran indique que le 4 Aban (26 octobre), les travailleurs d’Ahvaz Pipe, en lutte pour le paiement de leurs salaires en retard de dix mois, ont à nouveau manifesté et protesté au centre-ville d’Ahvaz (Khuzestan). Comme lors des précédentes manifestations, les ouvriers ont bénéficié de la population de la ville. Les slogans étaient « mort au dictateur », « mort aux capitalistes », et « nos dix mois de retard de salaire doivent être immédiatement payés ».
Cette fois, les forces de répression du régime ont attaqué la manifestation. Les travailleurs ont résisté et des affrontements ont eu lieu entre les ouvriers et les forces de répression. On compte une cinquantaine d’ouvriers arrêtés.
En conclusion du communiqué, le PCOI dénonce la répression et le non-paiement des salaires, appelle à la solidarité avec les travailleurs d’Ahvaz Pipe et indique que cette lutte peut servir de modèle à tous les centres industriels du pays pour ouvrir une nouvelle phase de luttes contre le gouvernement capitaliste islamique.
Communiqué d’Amnesty International publié le 27 octobre par HNS-Infos :
Les autorités iraniennes doivent immédiatement libérer les dizaines de personnes arrêtées le 22 octobre 2009 lors d’un service de prière organisé pour soutenir les militants détenus à la suite des protestations contre l’élection présidentielle de juin, a déclaré Amnesty International.
Cette prière était initiée par la famille de Shahaboddin Tabatabaei, éminent partisan du candidat à l’élection présidentielle Mir Hossein Mousavi, condamné à une peine de cinq ans d’emprisonnement cette semaine pour atteintes à la sûreté de l’État en lien avec les émeutes post-électorales.
D’après les médias, au moins 68 personnes ont été arrêtées jeudi 22 octobre et, pour la plupart, conduites à la prison d’Evin à Téhéran. Certaines ont été relâchées, mais la plupart sont toujours incarcérées. Il s’agit principalement de proches de militants emprisonnés au lendemain des manifestations au terme de procès iniques.
« Ceux qui se rassemblent pacifiquement pour contester des peines d’emprisonnement injustes ne doivent pas se retrouver eux-mêmes derrière les barreaux, a affirmé Philip Luther, directeur adjoint du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.
« Ils doivent être libérés immédiatement et sans condition, tout comme Shahaboddin Tabatabaei et d’autres figures politiques, maintenus en détention depuis le scrutin présidentiel uniquement en raison de leurs activités politiques pacifiques. »