Criminalisation de la liberté d’expression

30 10 2009

Communiqué d’Amnesty International, 29 octobre 2009 :

Amnesty International appelle l’ayatollah Ali Khamenei à revenir immédiatement sur sa déclaration de mercredi dans laquelle il a indiqué que le fait de critiquer les résultats de l’élection présidentielle du mois de juin était un crime.

Les propos du guide suprême, tenus dans le cadre d’une rencontre entre l’ayatollah Ali Khamenei et des scientifiques à Téhéran, ont été relayés par la télévision d’État iranienne.

« La déclaration de l’ayatollah vise à criminaliser l’expression pacifique et légitime d’un désaccord ou d’une insatisfaction au sujet du processus politique », a déclaré Malcolm Smart, directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.

« Les autorités iraniennes font face aux conséquences des élections en continuant de commettre des violations des droits fondamentaux encore et encore. Elles tentent de museler la population et de la réduire au silence. »

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Un étudiant courageux défie le « leader suprême »

30 10 2009

Un courageux étudiant a ouvertement critiqué l’Ayatollah Khamenei, leader suprême de la République Islamique, lors d’un rendez-vous annuel formel mercredi (28 octobre) entre le leader et de nombreuses célébrités intellectuelles et universitaires.

Lors de ce rendez-vous qui est habituellement un moment où les étudiants d’Iran font l’éloge du leader et lui montrent leur dévotion, un étudiant en mathématique de l’Université de Technologie Sharif et gagnant des olympiades internationales de mathématiques a courageusement demandé de s’adresser en public au leader.

sharif

L’étudiant s’est ensuite directement adressé au leader et la critiqué, ainsi que la République Islamique, pendant vingt minutes. Son intervention a été à plusieurs fois applaudie et saluée par les personnes présentes. La télévision d’Etat iranienne qui diffusait des images en direct de ce rendez-vous a été forcé d’interrompre son programme pendant un certain temps.

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Rassemblement de protestation des ouvriers d’Eram Noush

30 10 2009

Anti-wage labor, 27 octobre 2009 :

Plus de 600 travailleurs de l’usine de boissons Eram Noush (sous licence de 7-Up International) sont dans une situation particulièrement infernale, confuse et pleine d’inquiétudes. Cela fait des années que ces travailleurs vendent leur force de travail aux capitalistes et produisent la plus-value et le capital sous des pressions indescriptibles et dans un désespoir extrême avec des contrats blancs (Ndt : forme de contrats de travail particulièrement précaires en Iran) et sous les formes les plus méprisantes et misérables de l’esclavage salarié. Chaque jour, les capitalistes étendent leur mépris et intensifient l’exploitation à cause de la situation désespérée des travailleurs.

Cette année, les travailleurs ont annoncé qu’ils n’accepteraient plus de « contrats blancs » et ont établi leurs revendications pour la garantie de l’emploi, et en réaction les propriétaires du capital, en entendant de telles choses, ont commencé à licencier des travailleurs. Ils ont publié des ordres de licenciements pour des centaines d’ouvriers et déclaré qu’ils licencieraient tout travailleur qui refuserait de signer le « contrat blanc ».

Cette intransigeance des capitalistes a dû faire face à une vague de résistance des ouvriers. Six cents travailleurs ont décidé de se lever contre cette demande injustifiée du capital. Il y a quelques jours, ils se sont mis en grève et aujourd’hui (NdT : 26 octobre) ils se sont rassemblés devant le Ministère de l’Industrie de la capitale. Tous les travailleurs des deux secteurs (production et vente) ont participé à ce rassemblement. Ils ont souligné qu’ils continueront leur lutte jusqu’à satisfaction de leurs revendications.

Source : Comité de Coordination pour la Formation d’Organisations Ouvrières, 26 octobre





Un employé de l’ambassade britannique condamné à 4 ans de prison

30 10 2009

Extraits de la dépêche AFP du 29 octobre :

Un employé iranien de l’ambassade de Grande-Bretagne à Téhéran, jugé pour espionnage en août, a été condamné en Iran à quatre ans de prison, a affirmé jeudi le journal The Times.

Dans un communiqué, le ministre britannique des Affaires étrangères David Miliband a qualifiée cette information de « très préoccupante » et estimé qu’une telle sentence était « totalement injustifiée ».

Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères, interrogé par l’AFP, s’est néanmoins refusé à confirmer cette condamnation.

Selon The Times, Hossein Rassam, analyste politique à l’ambassade de Grande-Bretagne en Iran, a été condamné dans la semaine par un tribunal iranien, sans que cette condamnation ait encore été rendue publique.

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