Le 28 novembre, premier samedi suivant le 25 novembre, journée internationale contre les violences faites aux femmes, Solidarité Femmes a organisé une manifestation dans les rues de Besançon pour dénoncer les violences machistes. Plusieurs dizaines de femmes et d’hommes se sont joint à cette manifestation qui est partie à 14 heures de la Préfecture pour se terminer vers 16 heures sur l’esplanade des droits de l’homme. Plusieurs arrêts ont été observé pour rappeler par des petites pièces de théâtre que les violences conjugales tuent une femme tous les deux jours en France.
Le Parti Communiste-Ouvrier d’Iran et Iran Solidarité ont participé à cette manifestation pour dénoncer les discriminations quotidiennes et l’apartheid sexiste en Iran et dans les autres pays sous la pression de l’islamisme politique et des traditions machistes les plus rétrogrades. Un tract distribué à cette occasion rappelait que les femmes sont aux premiers rangs dans le soulèvement actuel en Iran pour mettre fin à trente ans d’apartheid sexuel et que ce mouvement révolutionnaire est porteur d’espoir pour toutes les femmes victimes des réactionnaires islamistes et des pires traditions chauvinistes-mâles.
En plus d’une banderole rouge sur laquelle était écrit « A bas la violence contre la femme ! A bas le port du voile obligatoire ! », et des portraits de Neda, sauvagement assassinée le 20 juin par les miliciens bassidji, plusieurs pancartes reprenaient des slogans dénonçant la situation des femmes sous le régime islamique comme « à bas la lapidation ! À bas la peine de mort ! » ou « à bas les lois misogynes ! ».
En fin de manifestation, les camarades de Solidarité Femmes nous ont laissé la parole, et l’intervention faite reprenait les grandes lignes du tract distribué : la situation des femmes en Iran et leur lutte pour en finir avec 30 ans de discriminations, le rôle réactionnaire de l’islamisme politique que ce soit en Iran, en Palestine, en Irak, en Afghanistan ou ailleurs et la portée du mouvement révolutionnaire iranien pour briser ce courant réactionnaire et avancer vers la libération des femmes de toute la région, ainsi qu’une dénonciation du relativisme culturel qui justifie les discriminations misogynes pour des femmes sous prétexte qu’elles ne sont pas occidentales et des lois basées sur la religion.
Cette participation de camarades iranien(ne)s à cette manifestation n’est pas passé inaperçue. « L’Est Républicain », le journal local, a ainsi noté la présence d’une banderole « À bas le port du voile obligatoire ! » et cité un camarade qui a déclaré : « En Iran, les femmes sont des moitiés d’êtres humains ». Deux radios locales ont également interviewé des camarades iraniennes.
Le tract distribué en PDF : 25nov
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