Le 3 mai, les étudiant(e)s de l’Université Tarbiat Modares (Téhéran) ont refusé les repas du réfectoire et jeûné à midi en signe de protestation.
Le 3 mai, les étudiant(e)s de l’Université Tarbiat Modares (Téhéran) ont refusé les repas du réfectoire et jeûné à midi en signe de protestation.
Protestation d’ouvriers lors d’une réunion officielle organisée par la « Maison du Travail » (organisme de la république islamique pour contrôler les travailleurs) dans une mosquée à Qom.
Le rapport d’Iran Labour sur le 1er Mai en Iran indique que dans la ville de Qom, le coeur religieux de l’Iran, les ouvriers de l’usine de porcelaine Hamid sont allés à la réunion de la “Maison du Travail” à la mosquée Esghe Ali Hosseiynieh où ils ont présenté leurs revendications malgré les tentatives des orateurs de les empêcher de le faire.
Article publié le 5 mai 2010 sur le blog Dentelles et tchador :
Tout le monde se souvient sans doute de cette mémorable phrase prononcée par Mahmoud Ahmadinejad dans l’enceinte de l’Université Columbia de New York en 2007, alors qu’il était questionné sur la répression dont sont victimes les gais dans son pays :
“Il n’y a aucun homosexuel en Iran”.
Le président iranien réélu a raison, il n’y en a aucun, et il n’y en a d’ailleurs jamais eu en République islamique.
Quoique. Lisez plutôt ma traduction de ce remarquable mais terrifiant reportage réalisé par l’Iranienne Scheherezade Faramarzi , correspondante en Turquie de l’agence de press AP (Associated press). Il décrit le chemin de croix de ces Iraniens dont ni leur gouvernement, ni leur peuple ne souhaite l’existence …
Âmes sensibles et présidents aveugles, ne surtout pas lire…
Le bâtiment couleur saumon a vu de meilleurs jours. La peinture se décompose sur ses façades moisies. Des morceaux de carton, de journaux et de plastique remplacent les nombreuses fenêtre manquantes – cela ne servirait à rien de les changer, car les enfants du voisinage, qui connaissent ce lieu en tant qu’ “‘immeuble gai”, les briseront à nouveau. Cette habitat du quartier Fez Kichak de Kayseri est devenu une maison de passage informelle pour les homosexuels iraniens fuyant le supplice que leur fait subir leur patrie et espérant gagner l’Occident.