Le 19 mai, un rassemblement a eu lieu à Paris devant l’Ambassade de la République Islamique d’Iran pour dénoncer les exécutions de cinq prisonniers politiques le 9 mai, les menaces d’exécution sur d’autres prisonniers, en particulier kurdes, et la libération de tous les prisonniers politiques. Ce rassemblement était organisé par l’Association des Kurdes résidants en France, l’Organisation des femmes du 8 mars (Iran – Afghanistan), l’Alliance internationale pour soutenir des ouvriers d’Iran, Solidarité socialiste avec les travailleurs en Iran et l’Association pour la Défense des Prisonniers Politique et d’Opinion en Iran (voir l’appel).
Des extraits des lettres de camarades exécutés ont été lus, comme celles de Farzad Kamangar ou de Shirin Alam-Hoolee. Au delà de la rage et de la tristesse suite à ces exécutions et plus largement à la répression du régime islamique, le succès de la grève générale du 13 mai au Kurdistan a été souligné, succès qui montre non seulement une défaite du régime dans sa volonté de terroriser la population mais aussi la voie, pour l’ensemble de la classe ouvrière d’Iran, pour briser la République Islamique et en finir avec 31 années de meurtres, de répression, d’apartheid sexiste et de crimes.
Environ 70 personnes étaient présentes à ce rassemblement, où des slogans étaient criés comme « A bas la République Islamique en Iran ! », « Halte aux massacres en Iran », « Vive la solidarité internationale » ou « Libérez les prisonniers politiques en Iran ». Plusieurs organisations françaises ont pris la parole pour affirmer leur solidarité avec la lutte en Iran et pour dénoncer la répression, comme le Parti Communiste Français (PCF), la CGT ou le Nouveau Parti Anti-capitaliste (NPA).

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