Une bonne synthèse de ce qu’est le communisme-ouvrier, la pensée de Mansoor Hekmat et donc le Parti Communiste-Ouvrier d’Iran publiée le 13 juin 2010 par Rouge Midi.
Le mouvement communiste, contrairement à une idée largement répandue, a été, et est toujours, caractérisé par la diversité des approches, par les différences ou même les divergences dans les conceptions et les programmes, diversité, différences et divergences qui ne peuvent seulement trouver une causalité dans la multitude des situations concrètes de chaque pays ou de chaque époque. Il est toujours possible de regretter cette situation, je précise que ce n’est pas mon regard, mais les réalités, nous le savons, ou devrions le savoir, par expérience, sont têtues et bravent toutes les subjectivités. Nous poursuivons aujourd’hui, en conséquence, la présentation de cette diversité avec un marxiste iranien dont on parle peu en général, et pourquoi donc, Mansoor Hekmat, 1951-2002, pseudonyme de Zhaobin Razani, fondateur dans un premier temps en 1978 de l’Union des militants communistes, qui prend part à la révolution iranienne de 1979. Il sera très influencé par la création par la création de conseils ouvriers ( Shoras ).
REFUS DE TOUT SOUTIEN AU REGIME ISLAMISTE
Pour sa part, Mansoor Hekmat refuse tout soutien au régime islamiste de l’ayatollah Khomeiny, contrairement à la majorité de la « gauche », et dénonce le « mythe de la bourgeoisie nationale-progressiste ».
Contraints de fuir au Kurdistan en 1981 en raison de la répression, les militants de l’Union des militants communistes fusionnent avec une organisation kurde issue du maoïsme, Komala, avec laquelle ils fondent le Parti communiste d’Iran.
La nouvelle organisation dispose d’une véritable armée, laquelle tient tête au régime iranien et aux nationalistes. Dans leur « zone libérée », les droits des femmes sont respectés, ce qui leur vaut la haine des traditionalistes.
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