Protestation nocturne en solidarité avec les prisonniers politiques

7 08 2010

Protestation nocturne à Téhéran dans la nuit du 7 août, avec parmi les slogans « les prisonniers politiques doivent être libérés » :





Sakineh parle : « C’est parce que je suis une femme »

7 08 2010

Article du Gardian publié le 6 août 2010, traduction ICAHK (Campagne Internationale Contre les Crimes d’Honneur) :

Exclusif : Sakineh Mohammadi Ashtiani accuse les autorités de Téhéran de mentir sur les accusations afin de l’exécuter en secret.

Dans une interview exclusive avec le Gardian, la femme dont la condamnation à mort par lapidation a provoqué une indignation internationale, a accusé les autorités iraniennes de mentir sur les accusations contre elle afin d’ouvrir la voie à son exécution secrète.

Sakineh Mohammadi Ashtiani, 43 ans, a été condamnée à mort pour adultère mais sa peine a été commuée en peine de pendaison après une indignation internationale. Sa condamnation initiale était pour « relations sexuelles illicites en dehors du mariage » mais les fonctionnaires iraniens ont déclaré qu’elle avait aussi été reconnue coupable du meurtre de son mari et doit donc toujours faire face à la mort par lapidation.

Dans l’interview, qui a eu lieu par un intermédiaire qui ne peut être nommé pour raison de sécurité, elle déclare : « Ils mentent. Ils sont embarrassés par l’attention internationale sur mon cas et cherchent désespérément à distraire l’attention et à semer la confusion chez les médias pour qu’ils puissent me tuer en secret. »

Hier, Mossadegh Kahnemoui, un responsable de l’appareil judiciaire iranien, a déclaré au Comité des Nations-Unies pour l’Elimination de la Discrimination Raciale : « Cette dame, en plus d’un double adultère, a aussi été reconnue coupable de conspiration pour l’assassinat de son mari ».

Mohammadi Ashtiani répond : « j’ai été reconnue coupable d’adultère et j’ai été acquittée de l’accusation de meurtre, mais l’homme qui a effectivement tué mon mari a été identifié et emprisonné, mais pas condamné à mort ».

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Nouvelles de Mohammad Mostafaei

7 08 2010

Selon une dépêche de l’Associated Press publié le 6 août 2010 en fin d’après-midi, Mohammad Mostafaei, l’avocat de Sakineh Mohammadi Ashtiani, condamnée à mort par lapidation pour adultère, a été libéré du centre de détention d’Istanbul.

Cette nouvelle est annoncée par Amnesty International et confirmée par l’agence de l’ONU. Selon la même dépêche, Mohammad Mostafaei devrait partir pour la Norvège dans les prochains jours. Il est à noter que sa femme, Fereshteh, est toujours détenue, sans aucun motif légal, par la République Islamique qui la retient ainsi comme otage.





Lettre de SUD concernant Reza Shahabi

7 08 2010

La lettre de protestation de l’Union Syndicale SUD Solidaires adressée aux autorités Iraniens concernant le sort de Reza Shahabi :

Le 4 août 2010,

Messieurs,

Reza Shahabi, membre du bureau du Syndicat des Travailleurs de la Compagnie de Bus Vahed de Téhéran et Banlieue, a été arrêté sur son lieu de travail le 12 juin 2010 à 10 heures. Selon les rapports de Bamdad Khabar et des sources crédibles de travailleurs, Reza Shahabi, qui avait été en arrêt maladie ces derniers jours, a été arrêté et ramené chez lui.

Après une perquisition, Shahabi a été emmené vers un lieu inconnu.

Reza Shahabi est le deuxième militant du Syndicat des Travailleurs de la Compagnie de Bus Vahed à être arrêté dans la période. Saeed Torabian, lui aussi membre du bureau du syndicat et chargé des relations publiques, a aussi été arrêté à son domicile par quatre agents de sécurité. Des agents se sont aussi rendus au domicile de Habib Rezapoor, militant actif du syndicat, mais à chaque fois, Habib n’était pas chez lui. Mansour Osanloo, le président du syndicat, et Ebrahim Madadi, le vice-président du syndicat, sont aussi toujours en détention. Les autorités avaient expliqué à la famille de Shahabi qu’ils penseraient à lui indiquer le lieu de détention de Shahabi. Or, elle n’a aucune information sur la situation de Reza Shahabi depuis son incarcération le 12 juin 2010.

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Mensonge de la République Islamique à propos de Sakineh

7 08 2010

Article publié sur le site de TF1 le 7 août 2010 :

Une femme, condamnée à être lapidée en Iran pour adultère, a accusé les autorités de Téhéran de mentir en disant qu’elle a aussi été reconnue coupable de meurtre, afin de pouvoir l’exécuter en secret, dans un entretien publié samedi par le quotidien The Guardian.

Jeudi, Mossadegh Kahnemoui, un haut responsable judiciaire iranien, interrogé par des membres du Comité de l’ONU pour l’élimination de la discrimination raciale (CERD), avait assuré que « cette femme en plus d’un double adultère, a été également reconnue coupable de complot pour tuer son mari ».

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