Article publié par « L’Humanité » le 16 août 2010 :
Des gouvernements européens aux grands noms de la littérature et du cinéma, la mobilisation prenait de l’ampleur lundi pour sauver de la mort par lapidation Sakineh Mohammadi Ashtiani, après des aveux soutirés sous la torture. Depuis l’« aveu » de Sakineh Mohammadi-Ashtiani devant la télévision, l’exécution de la sentence, la lapidation, devient probable. Notre question : Comment aider les femmes et démocrates iraniens ?
Depuis l’« aveu » de Sakineh Mohammadi-Ashtiani devant la télévision de la République islamique, l’exécution de la sentence, la lapidation, devient probable. Cette femme âgée de quarante-trois ans a déclaré mercredi à la télévision d’État avoir participé au meurtre de son mari et avoir eu une relation extraconjugale avec le cousin de ce dernier. Son avocat, Houtan Kian, affirme qu’il s’agit d’aveux soutirés sous la torture. « Elle a été frappée violemment et torturée jusqu’à ce qu’elle accepte d’apparaître face à la caméra », a affirmé Houtan Kian.
Cet été, une campagne internationale a été lancée en faveur de Sakineh. Un mouvement international s’est ainsi fait jour pour l’annulation de la sentence, émanant notamment de personnalités politiques et du monde du spectacle, notamment aux États-Unis et au Royaume-Uni. En France, la campagne a pris une nouvelle ampleur avec un appel d’intellectuels.