Rassemblement du 28 août à Lyon

23 08 2010

Dans le cadre de la campagne pour sauver Sakineh et plus largement pour dénoncer la lapidation et les exécutions, le Comité Internationale Contre la Lapidation a lancé un appel à une journée de mobilisation le 28 août « 100 villes contre la lapidation » .

A Lyon rassemblement le samedi 28 août de 15 à 17 heures Place Bellecour

Appel au rassemblement :

28 août : Journée internationale « 100 villes contre la lapidation »

Madame Sakineh Mohammadi Ashtiani est emprisonnée depuis 2006 à Tabriz (Iran), condamnée à mort par lapidation pour un supposé adultère. La campagne internationale de protestation a finalement forcé les autorités de la République Islamique à suspendre cette peine de lapidation. Mais, les pressions du régime qui ont poussées son avocat, Maître Mohammad Mostafaei, à fuir le pays, les campagnes de la télévision du régime contre Sakineh, laissent craindre que si elle n’est pas lapidée, Sakineh peut être à n’importe quel moment exécutée.

La campagne internationale pour sauver Sakineh a rappelé au monde qu’en Iran le régime continue de pratiquer cette barbarie qu’est la lapidation. En 31 ans de République Islamique, ce sont au minimum 109 personnes, essentiellement des femmes, qui ont été mises à mort de cette façon, et au moins 25 personnes condamnées à cette peine barbare et moyen-âgeuse croupissent aujourd’hui dans les geôles du pays. Selon le code pénal de la République Islamique, la femme condamnée à la lapidation doit être enterrée jusqu’à la poitrine et les pierres doivent être « de taille moyenne », pour que la victime ne soit pas tuée trop vite.

Si la peine de mort est toujours une barbarie, la lapidation ajoute à cette atrocité la torture. Elle est également le symbole de l’apartheid sexiste qu’impose le régime misogyne à plus de la moitié de la population.

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Trois exécutions à Ispahan

23 08 2010

Dépêche AFP, 23 août 2010 :

L’Iran a exécuté par pendaison trois hommes, dont un Afghan, accusés de trafic de drogue, à Ispahan dans le centre du pays, a indiqué aujourd’hui un journal conservateur.

Deux Iraniens, âgés de 33 ans et de 28 ans, et un Afghan, qui était âgé de 38 ans, ont été pendus dimanche dans l’enceinte d’une prison à Ispahan, a indiqué le journal conservateur Kayan. Ces pendaisons portent à au moins 108 le nombre de personnes exécutées en Iran depuis le début de l’année, selon un décompte de l’AFP établi à partir d’informations publiées par la presse locale. En 2009, au moins 270 personnes avaient été exécutées en Iran.

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La répression contre les militants syndicaux continue

23 08 2010

Article publié par HNS-Infos le 23 août 2010 :

La répression massive sur les militants syndicaux indépendants se poursuit en Iran. Plusieurs dirigeants et militants du mouvement syndical demeurent dans les prisons ; d’autres ont fait l’objet d’assignations judiciaires et de licenciements arbitraire et se sont fait virer pour leur activisme syndical. Voici un récit de la répression de l’activisme syndical indépendant dans l’Iran d’aujourd’hui, sous la dictature du tandem Khamenei – Ahmadinejad.

Mansour Osanloo, est le porte parole du syndicat Vahed, celui des travailleurs et chauffeurs de bus de Téhéran et de sa banlieue. Il devait être libéré sous conditionnelle sous peu, le 1er août 2010, mais une cour de justice a prétexté, pour lui coller une année de prison de plus, qu’il aurait des connexions avec les groupes d’opposition illégaux. Cette parodie de procès a duré une heure et dix minutes devant la cour de la branche du tribunal « révolutionnaire » la ville de Karaj. Lors du procès, Mansour Osanloo n’a même pas pu voir ses avocats, qui n’avaient pas été informés de la date de l’audience.

Bien que le ministre du Travail iranien avait fait une promesse de libération lors de sa dernière visite au siège de l’OIT à Genève, Mansour reste en prison à cause de cet appel que le parquet iranien a déposé contre lui. Lors de cette audience, il avait purgé une peine de cinq ans dans la prison de Gohardacht de Karaj. Ses avocats ont tenté de déposer une requête contre la décision des juges.

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