Alors que depuis le 25 juillet, des demandeurs d’asile iraniens sont en grève de la faim pour obtenir leurs titres de séjour à Athènes (Grèce), une protestation de solidarité a eu lieu le 24 août à Berlin.
La façon dont sont traités les réfugiés en Grèce et plus largement dans l’Union Européenne, le fait que partout en Europe, il faille se battre (sans toujours gagner) pour éviter des expulsions vers l’Iran ou d’autres dictatures, et les politiques européennes de plus en plus restrictives en matière d’asile politique et plus largement d’immigration, montre bien toute l’hypocrisie de dirigeants d’Etats européens qui parlent de droits humains sans accorder un minimum de protection aux opposant(e)s qui fuient le régime islamique en Iran.