Article de Libération, 27 août 2010 :
«Il n’y a pas d’homosexuels en Iran», avait déclaré Mahmoud Ahmadinejad il y a trois ans, devant l’Assemblée générale des Nations unies. Des propos témoignant de la lutte féroce menée par le pouvoir iranien contre l’homosexualité, passible de la peine de mort dans la République islamique.
Depuis, la situation n’a guère changé. Alors que le monde se mobilise pour Sakineh Mohammadi Ashtiani, l’Iranienne condamnée à la lapidation, on parle moins d’Ebrahim Hamidi, un jeune homme accusé d’«actes de sodomie» et condamné à mort.
Saghi Ghahraman, présidente de l’Iranian Queer Organization, basée à Toronto (Canada), dénonce des accusations mensongères.
Où en est le dossier d’Ebrahim Hamidi aujourd’hui ?
Son dossier est examiné par la Cour suprême iranienne. Celle-ci ne s’est pas encore prononcée sur l’exécution. Je pense que l’on aura davantage d’information d’ici une semaine. Quant à Ebrahim, après avoir été détenu à Tabriz, il est désormais emprisonné à Téhéran.