Mission Free Iran, 29 aouût 2010 :
Des étudiants à Rasht (Iran) ont rejoint les protestations « 100 villes dans le monde contre la lapidation » le 28 août 2010. Bravo à ces courageux étudiants !
Plus d’informations sur l’action à Rasht.
Mission Free Iran, 29 aouût 2010 :
Des étudiants à Rasht (Iran) ont rejoint les protestations « 100 villes dans le monde contre la lapidation » le 28 août 2010. Bravo à ces courageux étudiants !
Plus d’informations sur l’action à Rasht.
Article de l’Humanité, 30 août 2010 :
Cette militante associative et défenseure des droits humains a été arrêtée pour la première fois en 2004. Elle est accusée d’être en « guerre contre Dieu ».
Shiva Nazar Ahari, journaliste, militante des droits de l’homme, est menacée d’exécution en Iran. Elle a vingt-six ans, elle est née sept ans après la révolution. Une révolution à laquelle son père avait pris part, plein d’espoir, aux côtés de millions d’autres Iraniens… Shiva veut changer la société par un travail méthodique et associatif. Elle a participé à la création de plusieurs associations, comités de défense des droits de l’homme, et de protection des enfants et des femmes. Elle est l’une des militantes les plus actives de la campagne « Un million de signatures » contre la discrimination « légalisée » en République islamique contre les femmes.
Les travailleurs d’Iran Telecommunication Industries se sont rassemblés le 28 août devant le siège de la compagnie à Chiraz, le 28 août, pour protester contre 18 mois de salaires impayés.
Mardi 24, ces travailleurs avaient déjà manifesté et dénoncé la dégradation de leurs condition de vie alors que, selon un salarié, le régime dépensent des milliard pour accroitre son influence dans la région alors que les travailleurs n’ont pas ou trop peu d’argent.
Les travailleurs des télécommunications ont promis de continuer leur lutte jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.
Article publié par Métro- Montréal le 30 août 2010 :
La mère d’une jeune Iranienne tuée lors des manifestations de juin 2009, devenue une icône du mouvement d’opposition en Iran, a affirmé qu’elle n’avait aucun doute que les forces pro-gouvernementales étaient responsables de la mort de sa fille, selon des commentaires rendus publics lundi par un groupe de défense des droits de l’homme.
Hajar Rostami a dénoncé les autorités iraniennes pour avoir soutenu les allégations voulant que sa fille, Neda Agha Soltan, faisait partie d’un complot pour discréditer la République islamique et qu’elle n’était pas une victime des rafles qui ont suivi l’élection présidentielle contestée de l’année dernière.
La jeune femme a été tuée lors d’un rassemblement de l’opposition le 20 juin 2009. Ses derniers instants de vie ont été captés par vidéo et mis en ligne sur l’internet.
Sa mort est rapidement devenue un point de ralliement pour les manifestants et a intensifié les protestations internationales face à la tentative de l’Iran d’écraser la dissidence lors des pires troubles à ébranler le pays depuis la Révolution islamique de 1979.
Neda est sortie manifester et a été tuée par les forces du gouvernement, a dit sa mère à l’organisme International Campaign for Human Rights in Iran, qui a des bureaux à New York et à Washington. Selon Mme Rostami, il n’y a pas d’autre version de l’histoire que celle-là.
Article de l’Humanité, 30 août 2010 :
Face à l’ampleur de la mobilisation internationale pour la libération de Sakineh, menacée de mort par lapidation, l’Iran a affirmé samedi qu’aucune décision « finale » n’a été prise.
Des manifestations ont eu lieu samedi dans 97 villes du monde (*) pour réclamer la libération de Sakineh Mohammadi-Ashtiani. Cette mère de famille de quarante-trois ans est menacée d’exécution par lapidation en Iran, sentence prononcée à la fin de son procès pour adultère et complicité dans le meurtre de son mari. L’Appel de Sajjad et Farid, ses enfants, est à l’origine d’une grande campagne internationale.
En France, plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés à Toulouse, Lyon et Paris, où environ 300 personnes ont répondu à l’appel d’associations de défense des droits des femmes, sur le parvis des Droits-de-l’Homme au Trocadéro. La France a demandé vendredi aux pays de l’Union européenne d’envisager une menace de sanctions contre l’Iran pour pousser Téhéran à épargner cette femme, condamnée en 2006 puis à nouveau, en appel, en 2007.
Téhéran suspend l’application de la peine
La campagne mondiale pour la libération de Sakineh a reçu le soutien de personnalités du monde politique et culturel, dont le directeur de l’Humanité, Patrick Le Hyaric. Cette campagne de mobilisation semble commencer à porter ses fruits. Le ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré samedi matin qu’aucune décision finale n’a été prise sur la lapidation de Sakineh, notant que l’application de la peine avait été «suspendue» et que le verdict était « en cours d’examen ». Quelques heures plus tard, c’est la section des « droits de l’homme de la justice iranienne» (sic) qui, tout en défendant la justesse du verdict, a annoncé le réexamen de la peine et la recherche d’une solution adaptée (peut-être la clémence du guide ?).