La violence contre les femmes ce n’est pas seulement les coups

15 12 2010

Texte de Yadi Kohi, militant du Parti Communiste-Ouvrier d’Iran et de l’Initiative Communiste-ouvrière à propos de l’oppression des femmes.

La violence n’est pas toujours un œil au beurre noir, une côte cassée ou un nez qui saigne.

La violence c’est l’humiliation, le harcèlement, parfois un simple regard.

Le regard de l’homme sur le décolleté d’une femme qui se penche pour offrir le thé… le regard d’un frère sur sa sœur qui a osé rire aux éclats lorsque les invités étaient présents.

Un regard que nous ne voyons pas, et dont on ne sait pas jusqu’où il peut aller lorsque nous ne sommes plus là.

Une angoisse qui graduellement envahie la femme.

La violence sans mots, sans le moindre contact physique, d’un homme qui ouvre la porte et de la femme qui soudainement devient nerveuse.

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L’émission de Press TV est une condamnation de la République Islamique !

15 12 2010

Communiqué du Comité International Contre la Lapidation et du Comité International Contre les Exécutions, 10 décembre 2010, à propos de l’émission de Press TV sur Sakineh :

Press TV, une station de télévision en langue anglaise parrainée par la République Islamique d’Iran, a diffusé une émission à propos de Sakineh Mohammadi Ashtiani le 10 décembre 2010. Cette émission est un document qui, pour tout être humain juste et décent et pour toute organisation ou institution qui respecte les droits humain et la dignité humaine, sert de base pour une claire condamnation de la République Islamique d’Iran. C’est un document qui démontre à quel point la propagande du régime est en faillite moral et désespérée dans ses tentatives de défendre ses crimes devant le reste du monde.

C’était un show contre une femme qui est en prison et qui devait être lapidée à mort, une condamnation à la lapidation qui a été stoppée par le soutien et la condamnation internationale, et qui est toujours menacée d’exécution par pendaison. C’est une femme qui est privée de tout contact et de toute communication avec le monde extérieur à la prison, dont le fils et l’avocat sont eux-mêmes détenus, qui n’a aucun soutien proche, et qui dans ces circonstances a été forcée d’apparaître devant les caméras de télévision pour s’accuser elle-même avec de faux aveux. Qui peut regarder ce show et ne pas voir la mascarade du régime de la République Islamique et ses fourbes intentions, ne pas être écœuré et en colère ?

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Barbarie misogyne au Soudan

15 12 2010

Avec l’instauration de la République Islamique en Iran pour briser la formidable soif de liberté et d’égalité née de la révolution anti-monarchiste de 1978-1979 et ses conseils ouvriers (Shorras), l’islamisme politique est devenu une force politique dans bien des pays du monde, renforçant les pires traditions machistes et instaurant des régimes de terreur misogyne et d’apartheid sexiste. En Algérie, en Afghanistan, au Pakistan, en Arabie Saoudite, au Soudan comme en Iran, vivement la révolution féminine qui balayera les atrocités chauvinistes-mâles et apportera la liberté et l’égalité à tous les êtres humains, indépendamment de leurs origines, couleurs de peau, prétendues nationalités ou sexes.

France 24, 13 décembre 2010 :

Condamnée à 50 coups de fouet parce qu’elle a osé porter un pantalon

Sur cette vidéo qui circule depuis mercredi sur Internet, on voit des policiers fouetter une femme en public. D’après notre Observatrice, ces images ont choqué même les Soudanais les plus conservateurs.

Ce n’est pas la première fois qu’une femme est soumise à ce genre de châtiment au Soudan. Il y a un peu plus d’un an, c’était le  » pantalon de Loubna  » qui défrayait la chronique . Une journaliste avait été arrêtée et condamnée à être fouettée à cause de sa tenue vestimentaire, mais la médiatisation de l’affaire avait empêché l’application de la sentence.

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Discrimination et violences à l’encontre des minorités sexuelles

15 12 2010

Human Rights Watch, 15 décembre 2010 :

Les lois et politiques discriminatoires à l’égard des personnes homosexuelles et d’autres minorités sexuelles en Iran les exposent à un risque de harcèlement, de violence et même de mort, a annoncé Human Rights Watch dans un rapport paru ce jour. En Iran, les minorités sexuelles, et en particulier celles qui se reconnaissent comme étant lesbiennes, gays, bisexuels ou transgenres (LGBT), sont victimes de persécutions perpétrées tant par les acteurs publics que privés, notamment parce que ces acteurs savent qu’ils pourront ne pas être inquiétés.

Le rapport de 102 pages, intitulé « We are a Buried Generation: Discrimination and Violence Against Sexual Minorities in Iran » (« Nous sommes une génération sacrifiée : Discrimination et violences à l’encontre des minorités sexuelles en Iran »), fondé sur les témoignages de plus de 100 Iraniens, décrit les discriminations et violences commises à l’encontre de la communauté LGBT et des autres personnes dont les pratiques et l’expression sexuelles ne sont pas en conformité avec les normes socio-religieuses prônées par le gouvernement. Human Rights Watch a analysé ces abus dans le contexte des violations du gouvernement contre l’ensemble du peuple iranien, y compris les arrestations et détentions arbitraires, les intrusions dans la vie privée, les mauvais traitements et la torture infligés aux détenus et l’absence de respect de la légalité et de garanties de procès équitable.

« Les membres des minorités sexuelles sont harcelés de toutes parts en Iran », a déclaré Sarah Leah Whitson, Directrice de la division Moyen-Orient de Human Rights Watch. « Les lois jouent fortement contre eux, l’État fait ouvertement preuve de discrimination à leur encontre, et le risque de harcèlement, de mauvais traitements et de violences est particulièrement élevé car les auteurs de tels actes ont le sentiment qu’ils peuvent impunément prendre ces minorités pour cible. »

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