HNS Infos, 6 janvier 2011 :
Comment analyser ces tristes nouvelles et cette nouvelle fuite en avant de la dictature que subit le peuple iranien depuis maintenant plus de 30 ans ?
Cette année encore la dictature de Khamenei et Ahmadinejad a multiplié les crimes d’Etat et les exécutions sommaires, le but étant comme toujours de tenter illusoirement de terroriser la population, pour la « punir » de s’être révoltée en juin 2009. Cette année 2010 encore les arrestations et emprisonnements d’opposants, de militants défendant les droits humains, de militants syndicalistes ouvriers, de bloggeurs, de mediactivistes du net qui ont courageusement témoigné de la répression depuis le 12 juin 2009, de représentants des minorités religieuses comme les Bahaïs (minorité qui est victime de persécutions et de discriminations depuis 1979), d’intellectuels, d’artistes, se soldent par des milliers de personnes. Elles ont fini dans les tristes geôles de la dictature.
Les prisons Iraniennes sont pleines et, malgré cette répression des plus violentes, le régime n’arrive toujours pas à étouffer les espoirs de changement, et la contestation de celui-ci par la population, aussi la dictature apparait elle de plus en plus divisée. L’unanimité de façade, qui existait dans le triumvirat qui regroupe Khamenei, Ahmadinejad et les Gardiens de la révolution de l’I.R.G (le corps d’élite militaro-industriel des Pasdarans) est en voie d’implosion à très court terme.
Ahmadinejad est plus ou moins en guerre larvée avec Mohammad Ali Jafari, le chef des Pasdarans, qui le critique comme étant pour lui l’un des responsables directs des soulèvements populaires de Juin 2009. Un Mohammad Ali Jafari qui trouve qu’Ahmadinejad n’a pas été assez dur dans les répressions de la contestation et des protestations, de juin et décembre 2009, comme le relève un télégramme intercepté par Wikileaks qui révèlerait une violente dispute à ce sujet qui aurait opposée Ahmadinejad et Jafari.
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