Quatre prisonniers politiques transférés en section de quarantaine

6 01 2011

RAHANA, 6 janvier 2010 :

Ce matin, Habibollah Golparipour, Hossein Mirzaei, Ali-Ahmad Soleiman et Ahmad Tamouei ont été transféré à la section de quarantaine de la prison de Orumieh.

Il n’y a aucune information sur la raison du transfert de Habibollah Golparipour, Hossein Mirzaei, Ali-Ahmad Soleiman et Ahmad Tamouei à la section de quarantaine de la prison d’Orumieh.

Habibollah Golparipour a été condamné à mort par le Tribunal révolutionnaire de Mahabad le 23 avril 2010 pour Moharebeh (guerre contre Dieu) pour propagande et appartenance à un groupe ennemi du régime. Il a été mis à l’isolement pendant un an puis transféré de la prison de Mahabad à celle de Orumieh.

Hossein Mirzaei a été condamné à deux ans de prison pour collaboration avec un groupe ennemi du régime et Ahmad Tamouei a été condamné à 15 ans de prison pour collaboration avec un groupe kurde.

Ali Ahmad Soleimani est actuellement détenu dans les cachots de la prison.





Ne laissez pas Hossein Khezri être exécuté

6 01 2011

Vidéo : Ne laissez pas pas Hossein Khezri être exécuté

Plus d’information ici et campagne de solidarité à cette adresse.





Contre la répression à Ottawa

6 01 2011

Rassemblement le lundi 3 janvier 2011 devant l’ambassade de la République Islamique à Ottawa (Canada) pour la libération des prisonniers politiques et des militants ouvriers et contre les exécutions en Iran, à l’appel du Parti Communiste-Ouvrier d’Iran (PCOI), de Komalah (Parti Communiste d’Iran) et d’autres organisations.





Manipulation et provocation

6 01 2011

Communiqué de Reporters Sans Frontières, 4 janvier 2011 :

Alors que la République islamique a une nouvelle fois montré son excellence dans l’art de la provocation, en utilisant les aveux de la condamnée à mort, Sakineh Mohammadi Ashtiani, contre les deux journalistes allemands emprisonnés en Iran, 100 personnalités allemandes ont appelé, le 2 janvier 2011, à leur libération immédiate.

L’arrestation des deux journalistes a été rendue publique le 11 octobre 2010, alors qu’ils venaient d’interviewer le fils de cette Iranienne condamnée à la lapidation pour adultère. Incarcérés dans la ville de Tabriz, ils ont pu rencontrer leur famille, le 27 décembre dernier.

Lors d’une conférence de presse organisée par les autorités judiciaires à Tabriz le 1er janvier 2011, Sakineh Mohammadi Ashtiani a annoncé qu’elle porterait plainte contre les deux journalistes allemands pour avoir interviewé son fils.

Reporters sans frontières rappelle que depuis le début de l’affaire « Sakineh », la République islamique d’Iran s’est efforcée de manipuler les médias étrangers afin de détourner l’attention de la communauté internationale de la situation tragique des prisonniers politiques en Iran. Les deux journalistes allemands sont les otages du régime de Téhéran qui entend les utiliser comme moyen de chantage.

Il ne fait aucun doute que Sakineh Mohammadi Ashtiani a été contrainte et forcée de faire de telles déclarations le 1er janvier dernier. L’organisation rappelle que les autorités iraniennes exercent de manière systématique de fortes pressions psychologiques sur les détenus afin qu’ils fassent des aveux et dénoncent d’autres personnes. Elles recourent notamment aux aveux filmés, dans des mises en scène pathétiques et caricaturales. Ces aveux ont également pour but de calmer les critiques émanant de l’étranger.

Lire le reste de cette entrée »





190 exécutions capitales recensées pour l’année 2010

6 01 2011

HNS Infos, 6 janvier 2011 :

Comment analyser ces tristes nouvelles et cette nouvelle fuite en avant de la dictature que subit le peuple iranien depuis maintenant plus de 30 ans ?

Cette année encore la dictature de Khamenei et Ahmadinejad a multiplié les crimes d’Etat et les exécutions sommaires, le but étant comme toujours de tenter illusoirement de terroriser la population, pour la « punir » de s’être révoltée en juin 2009. Cette année 2010 encore les arrestations et emprisonnements d’opposants, de militants défendant les droits humains, de militants syndicalistes ouvriers, de bloggeurs, de mediactivistes du net qui ont courageusement témoigné de la répression depuis le 12 juin 2009, de représentants des minorités religieuses comme les Bahaïs (minorité qui est victime de persécutions et de discriminations depuis 1979), d’intellectuels, d’artistes, se soldent par des milliers de personnes. Elles ont fini dans les tristes geôles de la dictature.

Les prisons Iraniennes sont pleines et, malgré cette répression des plus violentes, le régime n’arrive toujours pas à étouffer les espoirs de changement, et la contestation de celui-ci par la population, aussi la dictature apparait elle de plus en plus divisée. L’unanimité de façade, qui existait dans le triumvirat qui regroupe Khamenei, Ahmadinejad et les Gardiens de la révolution de l’I.R.G (le corps d’élite militaro-industriel des Pasdarans) est en voie d’implosion à très court terme.

Ahmadinejad est plus ou moins en guerre larvée avec Mohammad Ali Jafari, le chef des Pasdarans, qui le critique comme étant pour lui l’un des responsables directs des soulèvements populaires de Juin 2009. Un Mohammad Ali Jafari qui trouve qu’Ahmadinejad n’a pas été assez dur dans les répressions de la contestation et des protestations, de juin et décembre 2009, comme le relève un télégramme intercepté par Wikileaks qui révèlerait une violente dispute à ce sujet qui aurait opposée Ahmadinejad et Jafari.

Lire le reste de cette entrée »