Communiqué du Parti Communiste-Ouvrier d’Iran (PCOI), 16 janvier 2011 :
Le vendredi 14 janvier, un mois de protestations et de luttes de la classe ouvrière et du peuple de Tunisie contre le chômage, la misère et l’Etat policier corrompu a conduit à la fuite précipitée de Zine El-Abidine Ben Ali, le président de Tunisie. Ce fut la première réalisation du peuple de Tunisie dans sa lutte pour la liberté et l’égalité.
C’est le début d’une révolution dont la victoire ne peut être que l’établissement du pouvoir direct des citoyens basé sur la participation populaire dans l’administration de l’Etat, le renversement complet de l’actuel gouvernement et la destruction de la machine répressive d’Etat utilisée contre le peuple de Tunisie depuis plus d’un demi-siècle.
La rapide victoire des gens de Tunisie pour forcer Ben Ali, qui était à la tête d’une redoutable machine de terreur, à fuir, pousse à l’optimisme et a été saluée par les peuples du monde en particulier dans les pays arabes. Dans plusieurs pays, les gens ont manifesté pour soutenir le peuple de Tunisie, alors que l’ombre de la peur plane sur la tête des dictateurs. En Iran, les gens se précipitaient pour regarder ces scènes similaires à celles de leur propre lutte contre le régime islamique lors de la révolution de 2009, et envoyaient des messages de soutien et de salutations après la fuite du dictateur tunisien ; ils se sentent plus forts pour leur lutte contre le régime islamique d’Iran.