Il y a un an, le 9 mai 2010, notre camarade Farzad Kamangar, instituteur au Kurdistan, militant ouvrier et des droits des femmes, communiste et poète était exécuté avec quatre autre prisonniers politiques par les bourreaux de la République Islamique à Téhéran.

Enseignant de 35 ans et membre du syndicat professionnel des enseignants kurdes, il avait été accusé de « mettre en danger la sécurité nationale » et « inimitié envers Dieu » et condamné à mort en février 2008 suite à un simulacre de procès qui a duré moins de cinq minutes. Dans une de ces dernières lettres de prison, il avait décrit les tortures qu’il avait subi pendant sa détention.
S’adressant à ces élèves, garçons et filles, dans une lettre depuis la prison, il écrivait :
« Qui sait, peut-être que si vous n’étiez pas nées dans une telle misère et une telle souffrance, vous pourriez maintenant collecter des signatures pour la Campagne des Femmes. Ou, si vous n’étiez pas nées dans ce coin de « la terre oubliée de Dieu », vous ne seriez pas forcées de dire adieu, avec les larmes aux yeux, à l’école pour « la blanche dentelle de la féminité » et expérimenter « l’amère histoire du deuxième sexe ».
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