Communiqué du Parti Communiste-Ouvrier d’Iran (PCOI), 10 juin 2013 :
Le régime islamique en Iran lance un nouveau round de ses soi-disant élections présidentielles le 14 juin prochain. Les élections, sous un régime qui se maintient au pouvoir par la force, l’oppression et les exécutions, est une farce. Rien n’est plus ridicule que d’appeler les modalités de changement du président d’un tel Etat “élections”.
Les partis politiques ne sont pas légaux en Iran. La liberté de conscience est vide de sens, la réponse aux critiques de l’Etat ou aux manifestations est l’emprisonnement et la torture. Les femmes ne sont pas seulement privées du droit d’être élues, mais elles sont continuellement persécutées, opprimées et humiliées. Aucune organisation ou personnalité de l’opposition n’a le droit de prendre part aux activités politiques. La candidature de la majorité de ceux qui sont enregistrés comme candidats aux élections présidentielles, qui tous ont tenu des postes au sein du régime islamique, dont l’ancien président, l’ancien chef du parlement, l’ancien premier ministre et l’actuel vice-président, ont été désapprouvés. Ces gens ont été parmi les plus hauts représentants du régime islamique et ont participé à tous les crimes du régime. Cela révèle bien la véritable signification de ce genre d’élections sous le régime islamique en Iran.