Déclaration de l’Initiative Communiste-Ouvrière pour le VIIIème congrès du Parti Communiste-Ouvrier d’Iran (PCOI), 25 et 26 février 2012 :

Cher(e)s camarades,
Au nom de l’Initiative Communiste-Ouvrière nous apportons nos fraternelles salutations et nos meilleurs voeux de réussite au congrès du Parti Communiste-Ouvrier d’Iran, nos meilleurs voeux de succès aussi à nos camarades iraniens, en exil ou de l’intérieur, dans leur lutte pour renverser le régime islamique, pour le socialisme et la liberté.
Depuis le précédent congrès du Parti Communiste-Ouvrier d’Iran, en décembre 2009, bien des événements se sont passés à l’échelle internationale. En 2009, l’Iran était traversé par un formidable mouvement révolutionnaire pour en finir avec 30 ans de République Islamique. Depuis, des mouvements révolutionnaires ont surgi en Tunisie, en Egypte ou en Syrie, des explosions sociales ont touché l’Europe, comme la France, la Grèce, l’Espagne ou le Portugal, l’Amérique Latine comme le mouvement étudiant au Chili, des vagues de grèves se développent dans les bagnes industriels de Chine, même aux Etats-Unis et en Israël les mouvements de protestation se multiplient. Bref, face à la crise mondiale du capitalisme, qu’elle soit appelée « crise des subprimes » ou « crise de la dette publique », la classe ouvrière n’en peut plus, elle n’en peut plus des salaires qui ne permettent plus de vivre, y compris dans les pays les plus riches, elle n’en peut plus du chômage et des licenciements, elle n’en peut plus des répressions, des conditions de travail de plus en plus dégradées, de la hausse des prix, de la misère et de l’exploitation. Dans un pays riche comme la France, chaque jour un à deux salarié se suicide sur leurs lieux de travail. Dans un continent riche comme l’Europe, des centaines d’êtres humains sont morts de froid cet hivers faute de pouvoir se loger ou se chauffer. Pour accroître les profits d’une minorité, la bourgeoisie attaque nos droits sociaux, ferme nos usines, supprime des emplois et accroît la charge de travail des ouvriers qui restent. Alors, oui, face à cette situation, la classe ouvrière n’a pas d’autres choix que de se battre, de se révolter. Mais il lui manque aujourd’hui une perspective et un outil pour atteindre cette perspective : cette perspective c’est le renversement de tout l’ordre capitaliste, la prise du pouvoir par la classe ouvrière, en un mot le socialisme et l’outil le parti révolutionnaire pour permettre cette prise du pouvoir.
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