Terreur judiciaire en roue libre

9 08 2010

Article publié par « 360° » le 8 août 2010 :

Ebrahim Hamidi, 18 ans, attend d’être exécuté à cause de fausses accusations de sodomie. Son défenseur a dû fuir le pays.

Ce jeune Iranien, raconte le journal britannique «The Observer», a été arrêté en 2008 dans la banlieue de Tabriz, à l’ouest du pays. A la suite d’une rixe entre deux familles, le garçon a été accusé d’avoir tenté de violer un des membres du clan rival. En fait, le seul élément concret à charge est le fait que le pantalon du plaignant avait glissé «d’environ 20cm sous la taille» pendant la bagarre, rapporte le site Gay Middle East.

Hamidi aurait alors avoué son «crime» sous la torture, avant de se rétracter, tout comme son accusateur. Mais les juges sont restés sourds à ces revirements. La condamnation à mort a été maintenue sur la seule «intime conviction» du juge de la province d’Azerbaïdjan oriental, comme le permet la loi iranienne, ceci en dépit de deux avis de la Cour suprême.

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Contre l’homophobie et le sexisme de la République Islamique

4 08 2010

Le 31 juillet, les camarades d’Iran Solidarity et du Comité International contre les Exécutions (ICAE) ont organisé un cortège lors de la gay pride à Stockholm (Suède) pour dénoncer les persécutions que subissent les homosexuel(le)s sous le régime islamique d’Iran et l’apartheid sexiste.

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L’Iran condamne à mort un jeune homme accusé de sodomie

6 07 2010

Article publié le 5 juillet par Yagg (voir aussi l’article de Rue 89) :

Ebrahim Hamidi. Voici le nom du nouveau condamné à mort, à Tabriz, au nord-ouest de l’Iran. Il est accusé, sans la moindre preuve et sans le moindre témoignage à charge, d’homosexualité et d’acte de sodomie.

C’est l’IRQO (Iranian Queer Organisation), l’association iranienne de défense des droits LGBT basée à Toronto, au Canada, qui l’a annoncé dimanche 4 juillet dans un communiqué de presse, après avoir recueilli le témoignage de Mohammad Mostafai, l’avocat des prévenus, spécialiste des questions de droits humains et des cas de mineurs condamnés à mort.

Dans cette affaire, quatre jeunes hommes étaient initialement accusés d’acte de sodomie mais « seul l’un d’eux vient d’être condamné à l’exécution, les trois autres ont été acquittés » a expliqué l’avocat à l’association. En Iran, l’homosexualité est punie par la peine de mort, par pendaison.

Les quatre jeunes amis avaient été accusés plusieurs mois auparavant par un cinquième jeune homme avec qui ils s’étaient disputés. Celui-ci s’était cependant rapidement rétracté et avait alors déclaré qu’il avait menti, que ses parents l’avaient forcé à porter plainte et qu’Ebrahim Hamidi ne l’avait jamais agressé sexuellement d’aucune manière.

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Nouvelle condamnation à la peine de mort pour sodomie

6 07 2010

Article publié le 6 juillet par Rue 89 :

D’habitude, les Iraniens condamnés à mort pour sodomie n’ont pas de nom. Depuis la révolution islamique de 1979, ils finissent simplement par centaines au bout d’une corde, dans l’anonymat. Plusieurs raisons à cela : d’abord la honte des familles, qui refusent de révéler l’identité des « délinquants sexuels » condamnés. Mais la prudence du système judiciaire iranien aussi, échaudé depuis la mise à mort de mineurs, en juillet 2005, une peine qui a réveillé les organisations internationales de défense des droits de l’homme.

D’habitude, les gays exécutés en Iran périssent donc à l’abri des regards. Mais là, c’est différent. Ebrahim Hamidi a une identité. Sa famille est riche et ne rougit pas de défendre ouvertement un fils dans le couloir de la mort. Elle a par ailleurs les moyens, ce qui est rare, de se payer un avocat. Maître Mohammad Mustafahé veut prouver que les nombreuses dénonciations de viols entre hommes en Iran cachent, en fait, des règlements de compte entre clans décidés à laver leur honneur par le sang après la découverte de l’homosexualité d’un fils, qu’elles forcent à dénoncer son « violeur ».

L’avocat a rédigé, dimanche 4 juillet, un communiqué de presse dans lequel il annonce la sentence proclamée à l’encontre de son client par le tribunal régional de Tabriz, dans l’Azerbaïdjan iranien.

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Trois hommes menacés de peine de mort pour homosexualité

20 06 2010

Article de « Têtu« , 19 juin 2010 :

Reza, Alireza et Hamid en danger de mort ? Ces trois Iraniens ont été arrêtés en mai à Sari (province de Mazandaran, Nord) pour homosexualité, explique l’Iranian Railroad for Queer Refugees (IRQR), une organisation d’aide aux réfugiés LGBT iraniens.

Pendaison fréquente

Lors de leur raid, les forces de sécurité ont saisi pour preuve un ordinateur et des effets personnels d’Alireza, 28 ans, et Reza, 23 ans. Ils ont en outre arrêté leurs invités – libérés après qu’ils ont avoué de force que leurs hôtes vivaient en couple.

La condamnation des amants n’est pas connue mais, au pays des ayatollahs, la pendaison est fréquente pour châtier les homosexuels. D’ailleurs, selon la rumeur, c’est le sort qui attend le troisième homme, Hamid, un quadragénaire qui a déjà reçu 74 coups de fouets parce que sa femme a dénoncé sa relation sexuelle avec un jeune de 17 ans. Jeune dont on ignore le devenir…

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Kiana Firouz restera au Royaume-Uni

18 06 2010

Article publié par « Têtu » le 18 juin 2010 :

Kiana Firouz, cinéaste iranienne et lesbienne, a enfin obtenu l’asile en Grande-Bretagne. Elle craignait la peine de mort en raison de son orientation sexuelle. Les militants LGBT se réjouissent.

Elle avait quitté l’Iran pour le Royaume-Uni en 2008, et, menacée d’expulsion, elle appréhendait la peine de mort dont sont passibles les lesbiennes iraniennes. Kiana Firouz est enfin rassurée, après plusieurs rebondissements, elle a enfin gagné le droit de rester au Royaume-Uni.

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Une comédienne gay et exilée menacée d’expulsion

30 05 2010

Article publié le 30 mai 2010 par « Elle » :

Être homosexuelle est passible de la peine de mort en Iran. Pourtant, depuis le 14 mai, le Royaume-Uni a décidé d’expulser Kiana Firouz, une comédienne lesbienne de 27 ans, dont le dernier film – « Cul de sac », de Ramin Goudarzinejad et Mashshad Torkan – raconte comment une femme homosexuelle se voit refuser l’asile politique par l’Angleterre. Un rôle sur mesure : réfugiée à Londres depuis deux ans, Kiana est aujourd’hui en danger.

Selon l’un de ses avocats, retourner dans son pays pourrait lui être fatal, non seulement parce qu’elle est homosexuelle, « mais aussi parce que le film ne donne pas une image positive des autorités iraniennes ». L’affaire rappelle celle du réalisateur Jafar Panahi, qui, invité comme juré au Festival de Cannes 2010, n’a pas pu s’y rendre car il était emprisonné en Iran pour motifs politiques. Kiana a fait appel deux fois auprès du ministère de l’Intérieur britannique, qui reste inflexible. Le nouveau gouvernement de Londres l’entendra-t-il enfin ?

Voir aussi : Défendre le droit d’asile pour Kiana Firouz





Une actrice iranienne risque la mort si elle rentre dans son pays

22 05 2010

Article publié par « Têtu » le 21 mai 2010 :

Une actrice iranienne, Kiana Firouz, se bat actuellement pour obtenir le droit d’asile au Royaume-Uni parce qu’elle craint pour sa vie si elle rentre en Iran, suite à son rôle dans le film «Cul de Sac» présenté hier soir en première mondiale à Londres.

Une jeune actrice iranienne, Kiana Firouz, a assisté jeudi soir dernier, à Londres, à la première mondiale de Cul de sac, film iranien de Ramin Goudarzi-Nejad et Mahshad Torkan dans lequel elle joue le rôle d’une lesbienne qui demande l’asile au Royaume-Uni pour fuir les persécutions du régime iranien. Elle voit alors sa demande rejetée et doit quitter le territoire et rentrer en République islamique, où l’homosexualité est un crime puni de peine de mort, selon le Times on line.

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Kiana Firouz, une actrice lesbienne iranienne, pourrait être expulsée du Royaume Uni

20 05 2010

Article publié par le site Yagg le 20 mai 2010 :

En Iran, les homosexuels hommes et femmes risquent la peine de mort. Et pourtant, le Royaume-Uni s’apprête à expulser Kiana Firouz, une lesbienne iranienne de 27 ans.

Ce soir, Kiana Firouz assistera à la première londonienne de Cul-de-Sac, un film où elle joue une lesbienne qui demande l’asile en Grande-Bretagne. Le ministère de l’Intérieur rejette sa demande et la renvoie en Iran.

“Malheureusement pour Kiana Firouz, rapporte The Times, le film n’est pas une fiction. Il est inspiré de sa vie.” Voici la bande-annonce :

Selon l’un des avocats de Kiana Firouz, cité par The Times (seul média britannique à avoir publié un article vraiment complet pour l’instant), Kiana “sera en très grand danger, pas seulement parce qu’elle est ouvertement homosexuelle mais parce que le film ne donne pas une image positive des autorités iraniennes”. Et The Times de rappeler que le réalisateur iranien Jafar Panahi avait été choisi pour faire partie du jury du festival de Cannes mais qu’il n’a pas pu répondre à l’invitation puisqu’il est emprisonné à Evin, au nord de Téhéran, depuis le début du mois de mars.

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Toujours aucun homosexuel en Iran

5 05 2010

Article publié le 5 mai 2010 sur le blog Dentelles et tchador :

Tout le monde se souvient sans doute de cette mémorable phrase prononcée par Mahmoud Ahmadinejad dans l’enceinte de l’Université Columbia de New York en 2007, alors qu’il était questionné sur la répression dont sont victimes les gais dans son pays :

“Il n’y a aucun homosexuel en Iran”.

Le président iranien réélu a raison, il n’y en a aucun, et il n’y en a d’ailleurs jamais eu en République islamique.

Quoique. Lisez plutôt ma traduction de ce remarquable mais terrifiant reportage réalisé par l’Iranienne Scheherezade Faramarzi , correspondante en Turquie de l’agence de press AP (Associated press). Il décrit le chemin de croix de ces Iraniens dont ni leur gouvernement, ni leur peuple ne souhaite l’existence …

Âmes sensibles et présidents aveugles, ne surtout pas lire…

Le bâtiment couleur saumon a vu de meilleurs jours. La peinture se décompose sur ses façades moisies. Des morceaux de carton, de journaux et de plastique remplacent les nombreuses fenêtre manquantes – cela ne servirait à rien de les changer, car les enfants du voisinage, qui connaissent ce lieu en tant qu’ “‘immeuble gai”, les briseront à nouveau. Cette habitat du quartier Fez Kichak de Kayseri est devenu une maison de passage informelle pour les homosexuels iraniens fuyant le supplice que leur fait subir leur patrie et espérant gagner l’Occident.

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