Au nord comme au sud de la Méditerranée : Qu’ils dégagent tous !

4 03 2011

Editorial du numéro de mars de « Communisme-Ouvrier« , bulletin de l’Initiative Communiste-Ouvrière :

Après Ben Ali le 14 janvier, c’est Moubarak qui a, sous la pression de la rue, des grèves ouvrières et des manifestations, du quitter le pouvoir. Le formidable mouvement révolutionnaire commencé en Tunisie n’en finit pas de s’étendre : malgré la répression sanglante, avec des armes vendus par l’Etat et les capitalistes français, les jours de Kadhafi sont comptés, et les manifestations, grèves et protestations touchent désormais toute l’Afrique du Nord et tout le Moyen-Orient. Du Maroc à l’Iran, partout, la classe ouvrière et la population se lèvent pour le pain, la liberté et la dignité humaine. La même colère, la même révolte et les mêmes slogans apparaissent dans toute la région, que les régimes soient désignés « pro-occidentaux » ou « anti-occidentaux ». A la propagande du régime islamique qui affirmait que le peuple d’Egypte voulait l’application de la Charria, la population iranienne a répondu par de puissantes protestations les 14 et 20 février, criant « Moubarak, Ben Ali, et maintenant au tour de Said Ali » (c’est-à-dire Khamenei, le « leader suprême » du régime). En Irak, après des années d’occupation et de guerres sectaires entre réactionnaires religieux et nationalistes, chiites et sunnites, kurdes et arabes s’unissent dans une même lutte pour exiger une vie meilleure. Des manifestations sont déjà prévues le 20 mars dans cette monarchie ultra réactionnaire qu’est l’Arabie Saoudite, et, à des milliers de kilomètres des protestations se préparent en Chine alors que, pour la première fois depuis des décennies on a manifesté en Corée du Nord.

A l’inverse de l’espoir qui monte dans le coeur de celles et ceux qui souffrent de l’ordre capitaliste actuel, tous les régimes, Etats et gouvernements réagissent effrayés, devant la montée des protestations. Monarchistes, nationalistes kurdes ou arabes, islamistes ou démocrates occidentaux, tous les partis et toutes les fractions de la bourgeoisie locale comme internationale cherchent, par tous les moyens, à éteindre l’incendie. Sans parler du bain de sang en Libye, commis avec des armes françaises, les exécutions s’intensifient en Iran pour terroriser la population et les 14 et 20 février, les forces du régime ont assassiné à Téhéran et à Chiraz alors que la répression des manifestations du 26 février au Maroc ont fait un mort à Fez et des dizaines de blessés à Agadir dont trente camarades du groupe « Marxistes Révolutionnaires ». En Palestine, les deux factions rivales de la bourgeoisie, le Hamas qui contrôle la Bande de Gaza et le Fatah au pouvoir au Cisjordanie, ont toutes les deux réprimé les manifestations de soutien à la révolution en Egypte, alors que le gouvernement israélien faisait part de son soutien à Moubarak, démontrant une fois encore que bourgeois et politiciens peuvent se faire des guerres, que les populations paient par le sang et la mort, mais qu’ils se retrouvent bien unis face à la révolte des exploité(e)s. En Egypte, la junte militaire au pouvoir tente, après le départ de Moubarak, de mettre fin aux grèves ouvrières, et les Etats-Unis ont cherché toutes les possibilités de nouveau gouvernement pour remplacer Moubarak, allant jusqu’à discuter avec les Frères Musulmans qui ont oublié leur rhétorique anti-impérialiste pour répondre présents.

Lire le reste de cette entrée »





Révolution au Maghreb et au Moyen-Orient : Qu’ils dégagent tous !

19 02 2011

Abandonnant la perspective de la révolution, du socialisme et du pouvoir ouvrier, toute une partie de la gauche et même de l’extrême-gauche, au nom du tiers-mondisme ou du nationalisme, avait aussi abandonné, pour le sud de la Méditerranée du moins, les principes de la lutte des classes, c’est-à-dire de la lutte des travailleurs et travailleuses contre le patronat, des exploité(e)s contre les exploiteurs, pour une lutte de tel ou tel peuple, derrière un parti ou un Etat bourgeois tant qu’il était considéré comme « anti-impérialiste ».

Pour cette gauche anti-impérialiste, le temps n’était plus, en tout cas au Maghreb et au Moyen-Orient, à la lutte de la classe ouvrière contre la bourgeoisie et ses différentes fractions, mais à celle d’une fraction de la bourgeoisie considérée comme « progressiste » au nom de son opposition aux Etats-Unis et à ses alliés. Il fallait donc affirmer son soutien à l’OLP, puis au Hamas et au Hezbollah, au nom de la lutte contre le colonialisme d’Israël. Pour d’autres il fallait soutenir les partis nationalistes kurdes. Et certains allaient jusqu’à soutenir des régimes anti-ouvriers et dictatoriaux comme la Libye ou l’Iran au nom de la « lutte anti-impérialiste ».

Lire le reste de cette entrée »





Merde à l’impérialisme occidental ! Merde à l’islamisme politique !

29 12 2010

Partout dans le monde, en en particulier au Moyen-Orient où les populations crèvent de ces guerres entre ces deux pôles du terrorisme international que sont le militarisme occidental et l’islamisme politique, des voix s’élèvent pour affirmer qu’elles en ont assez d’être prises en otages par les différentes fractions réactionnaires qui ensanglantent le monde. Depuis toujours, et plus encore particulier depuis 2001 et l’invasion de l’Afghanistan suivie de l’occupation de l’Irak en 2003, nous avons toujours combattu les barbaries des différentes puissances impérialistes au Moyen-Orient sans soutenir les bandes réactionnaires islamistes ou nationalistes. Nous avons toujours mis en avant, au contraire, notre solidarité avec les organisations ouvrières, les mouvements de femmes et les luttes pour la liberté et l’égalité qui avancent au Moyen-Orient les mêmes aspirations à une vie meilleure que les luttes ouvrières d’Europe ou d’Amérique. Là, c’est depuis la Bande de Gaza, une de ces régions du monde où la population crève, derrière les murs de l’apartheid, des bombardements criminels du militarisme israélien, étouffe des exactions des bandes islamistes du Hamas, que s’élève un « Manifeste de la jeunesse de Gaza » qui commence par ces mots : « Merde au Hamas. Merde à Israël. Merde au Fatah. Merde à l’ONU et à l’Unrwa. Merde à l’Amérique ! » pour finir par cette aspiration, « Nous voulons être libres, nous voulons vivre, nous voulons la paix. »

Femmes israéliennes et palestiniennes au Check-point de Ramallah, 8 mars 2007

En Europe, y compris au sein des mouvements qui se disent progressistes, il a souvent semblé difficile de faire partager ce refus tant de l’oppression israélienne que celle des réactionnaires du Hamas et des corrompus du Fatah pour parler de liberté, de paix, de justice et d’égalité, bref de nos aspirations universelles, en Israël et en Palestine.  Cette fois, c’est de la Bande de Gaza qu’une voie s’élève pour affirmer ces refus. Et c’est bien de ces refus que peut naître un espoir pour toutes celles et tous ceux qui, en Irak, en Afghanistan, en Palestine, en Israël, en Iran et ailleurs, rêve d’un autre monde, libéré du racisme, de la guerre, du fanatisme religieux, du machisme et de l’oppression.

Manifeste de la jeunesse de Gaza

Merde au Hamas. Merde à Israël. Merde au Fatah. Merde à l’ONU et à l’Unrwa (1). Merde à l’Amérique ! Nous, les jeunes de Gaza, on en a marre d’Israël, du Hamas, de l’occupation, des violations permanentes des droits de l’homme et de l’indifférence de la communauté internationale.

Nous voulons crier, percer le mur du silence, de l’injustice et de l’apathie de même que les F16 israéliens pètent le mur du son au-dessus de nos têtes, hurler de toute la force de nos âmes pour exprimer toute la rage que cette situation pourrie nous inspire. Nous sommes comme des poux coincés entre deux ongles, nous vivons un cauchemar au sein d’un autre cauchemar. Il n’y a pas d’espace laissé à l’espoir, ni de place pour la liberté. Nous n’en pouvons plus d’être piégés dans cette confrontation politique permanente, et des nuits plus noires que la suie sous la menace des avions de chasse qui tournent au-dessus de nos maisons, et des paysans innocents qui se font tirer dessus simplement parce qu’ils vont s’occuper de leurs champs dans la zone «de sécurité», et des barbus qui se pavanent avec leurs flingues et passent à tabac ou emprisonnent les jeunes qui ont leurs idées à eux, et du mur de la honte qui nous coupe du reste de note pays et nous enferme dans une bande de terre étriquée.

Lire le reste de cette entrée »





Ahmadinejad n’a aucun droit de parler de la Palestine

12 09 2010

Bien sûr, les actuels dirigeants de l’Autorité Palestinienne ou de l’OLP n’ont que peu avoir avec la lutte des travailleuses et des travailleurs pour en finir avec toute forme d’oppression. Mais ceux qui, se réclamant de la gauche au nom d’un pseudo « anti-impérialisme », se servent de la lutte des palestinien(ne)s contre l’occupation pour justifier leur soutien au régime dictatorial, anti-ouvrier et misogyne de Téhéran, feraient bien de méditer cette déclaration :  »Celui qui ne représente pas le peuple iranien, qui a falsifié les résultats des élections, qui a oppressé son peuple et qui a confisqué l’autorité n’a aucun droit de parler de la Palestine, de son président, ou de ses représentants » (Nabil Abu Rudaineh, porte parole de Mahmoud Abbas, président de l’Autorité Palestinienne, à propos d’Ahmadinejad).





Partout dans le monde, l’islamisme politique contre la liberté des femmes

18 07 2010

Dépêche AFP du 18 juillet 2010, où comment l’islam politique restreint les libertés des femmes dans la Bande de Gaza contrôlé par le Hamas :

C’est la dernière offensive en date des dirigeants de la Bande de Gaza pour tenter de faire respecter ce qu’ils considèrent être les bonnes moeurs selon l’Islam: le Hamas, au pouvoir dans l’étroit territoire palestinien, vient d’interdire aux femmes de fumer la pipe à eau dans les cafés.

L’interdiction a été annoncée samedi et dimanche par des responsables de la sécurité en civil, lors d’une descente impromptue sur le bord de mer de Gaza, zone populaire de cafés très fréquentés: les cafetiers se sont vus interdire de servir des pipes à eau à leurs clientes. Dans la grande confusion qui s’en est suivie, le gouvernement islamiste s’est empressé de préciser que seules les femmes étaient concernées, pas les clients de sexe masculin.

Les arguments avancés par les censeurs du Mouvement de la résistance islamique sont que cette pratique détruirait les mariages et serait nocive pour l’image des Palestiniens… « Il n’est pas convenable pour une femme de s’asseoir jambes croisées et de fumer en public. Cela porte atteinte à l’image des Palestiniens », juge Ihab Ghussein, porte-parole du ministère de l’Intérieur dans un communiqué diffusé dimanche.

Lire le reste de cette entrée »





Quelques éléments sur l’histoire du mouvement communiste et les impasses du stalinisme au Moyen-Orient

22 06 2010

Timbre de la République Soviétique du Gilan, 1920

Dès la fin du 19ème siècle, l’industrialisation rapide au nord de l’Iran favorise l’apparition de cercles marxistes tant chez des intellectuels que dans la classe ouvrière. Dans le cadre de la révolution constitutionnelle perse (1905-1911), la première traduction en farsi du Manifeste du Parti Communiste est publiée 1909 à Rasht dans la province de Gilan. Dans cette province, un mouvement démocrate radical, le Jangal (« hommes de la forêt » ou Mouvement Constitutionnaliste du Gilan) entre dès 1914 en rébellion contre le régime du Shah. Les Jangali se renforcèrent grâce à la révolution russe de 1917. En mai 1920, une République socialiste soviétique perse (plus connue sous le nom de République Soviétique de Gilan) est proclamée. La même année, le Parti Communiste d’Iran est constitué à Bakou. En désaccord avec les communistes, Mirza Kuchak Khan, chef de file des Jangali quitte Rasht et ce sont les communistes qui prennent le pouvoir. Soutenue par l’armée rouge, cette république soviétique prend des mesures radicales et audacieuses : propagande anti-religieuse et confiscation des biens des riches seigneurs terriens. En juin 1920, le conseil de guerre révolutionnaire de l’armée rouge perse envoie un message de salutation à Trotski pour lui indiquer que « par la volonté du peuple travailleur, un pouvoir des soviets est organisé en Perse » et qu’une « armée rouge, dans la ligne de l’armée rouge russe, est mise en place pour détruire l’esclavage du peuple perse ». En 1921, suite à un accord entre la Russie et la Grande-Bretagne, l’armée rouge se retire de Gilan. Sous les coups de l’armée monarchiste iranienne et de réactionnaires religieux, la République Socialiste Soviétique Perse est démantelée en septembre 1921.

Dans d’autres pays de la région aussi, la révolution d’Octobre et la création de l’Internationale Communiste permettent la naissance de partis communistes. C’est ainsi que voient le jour le Parti Communiste de Palestine (1920), formé par l’aile gauche du Poale Sion (Les ouvriers de Sion, parti sioniste socialiste), le Parti Communiste Turc (TKP en 1920), le Parti Communiste de Syrie et du Liban (1924) ou le Parti Communiste d’Irak (1934). Dès leurs créations, ces jeunes partis communistes doivent souvent agir dans la clandestinité. En Turquie, Mustafa Suphi (1881-1921), premier secrétaire général du TKP et quatorze de ses camarades sont massacrés en janvier 1921 sur les ordres de Mustafa Kemal. Le TKP ne connaîtra qu’une courte de période de légalité entre décembre 1921 et mars 1925 où il publie le bulletin Orak-Çekiç (Marteau et faucille) qui lui permet de se développer dans la classe ouvrière. Le Parti Communiste de Syrie et du Liban est lui interdit peu après sa fondation par les autorités coloniales françaises. Pourtant, malgré la répression, le mouvement communiste au Moyen-Orient réunit dès ses origines des militants ouvriers arabes, juifs, turcs et kurdes (Khalil Bakdash, secrétaire général du PCSL en 1936, est kurde par exemple). Le Parti Communiste de Palestine, créé à l’origine par des militants juifs, recrute des militants arabes palestiniens en développant des contacts avec l’Organisation des Ouvriers Arabes Palestiniens, et, sur ordre du Komintern, des militants juifs du PCP aideront à développer le mouvement communiste en Syrie et au Liban. Les militants communistes palestiniens furent aussi soumis à la répression des troupes d’occupation britanniques, si bien que Léopold Trepper et Daniel Averbach, deux fondateur du parti, durent fuir en URSS. Si grâce au soutien de la vieille garde bolchevique, Léopold Treeper échappa aux purges staliniennes (et sera l’organisateur de l’orchestre rouge pendant la deuxième guerre mondiale), Daniel Averbach fut liquidé par les staliniens en 1938.

Lire le reste de cette entrée »





Une voix internationaliste sur la question palestinienne

15 06 2010

Interview d’un militant du Parti Communiste-Ouvrier d’Iran sur la question de la Palestine, d’Israël et de l’extrême-gauche occidentale publiée le 15 juin 2010 par « La Bataille Socialiste« .

Pascal, tu es de ces militants internationalistes qui défendent les militantes et militants progressistes du « 3ème camp » au Moyen-Orient (ni impérialisme, ni islamisme). Tu es aussi un vrai militant communiste qui n’oublie pas que l’État palestinien attendu sera aussi un État capitaliste au service de la bourgeoisie palestinienne. Ça n’a l’air de rien, mais je crois que nous ne sommes peut-être plus si nombreux par les temps qui courent à garder ces principes clairs à l’esprit. Je voudrais donc prendre un moment pour échanger avec toi sur l’état d’excitation à gauche suite aux derniers crimes de l’armée israélienne au large de Gaza.

Tel Aviv : manifestation contre la guerre au Liban (2006)

On assiste ces derniers temps à des « échauffements », comme une sorte de basculement de la condamnation habituelle et légitime de la politique d’Israël envers les palestiniens vers un ralliement de plus en plus généralisé au camp nationaliste palestinien, fut-il instrumentalisé par les réactionnaires du Hamas: glissement dans les mots d’ordre de manifs, dans les prises de positions habituelles, dans qui participe à quels meetings organisé par qui pour y faire et y dire quoi, etc. Comment expliques-tu que la question palestinienne ait rendu un peu folle l’extrême-gauche ? Est-ce simplement parce qu’elle a pris l’habitude de n’y voir qu’une problématique coloniale sans s’intéresser vraiment aux luttes de classe sur place? Ou au-delà de ça y a t-il une faille profonde dans les traditions de l’extrême-gauche française qui la rend perméable aux récupérations?

– Je ne crois pas que l’on peut parler de basculement récent, mais plus d’une conséquence d’une veille tradition politique, tradition qui est celle du renoncement, en fait, à lutter pour la création d’organisations communistes révolutionnaires et pour le socialisme. Lors des mouvements anti-coloniaux de l’après guerre, une grande partie de l’extrême-gauche s’est mise à la remorque des organisations nationalistes des pays du tiers-monde. On peut rappeler que des trotskistes sautillaient après 1968 en criant « Hô hô hô Chi Min, Che che Guevara »… Or, pour tout communiste internationaliste, Hô Chi Min reste ce dirigeant stalinien et nationaliste qui a fait massacrer les communistes indochinois du groupe « La lutte ». Et cette position, ce soutien aux nationalistes, se retrouvait aussi sur la Palestine, où l’OLP était quasiment considéré comme une organisation socialiste, alors que ça n’a toujours été qu’un front nationaliste, dominé par la bourgeoisie palestinienne et, aussi, par différents intérêts des États et bourgeoisies arabes de la région. Ce qui s’est passé ces dernières années, c’est le renforcement du poids de l’Islam politique en Palestine, avec le Hamas qui a pris le pouvoir dans la Bande de Gaza et qui apparaît aujourd’hui comme l’aile la plus radicale du nationalisme palestinien. Les mêmes qui hier soutenaient l’OLP ou le Fatah soutiennent aujourd’hui, de façon plus ou moins (et surtout moins) critique, le Hamas. On peut ajouter qu’on voit le même phénomène avec le soutien au Hezbollah au Liban, aux groupes islamistes en Irak, ou même, pour certains, des Talibans en Afghanistan. Mais en 1979 déjà, une partie de la gauche et de l’extrême-gauche, avait vu en Khomeiny le leader d’une « fraction nationale progressiste » de la petite-bourgeoisie et une force « anti-impérialiste ».

Lire le reste de cette entrée »





Travailleurs, organisons-nous contre le Capital !

11 06 2010

Communiqué du Comité de Coordination pour la Formation d’Organisations Ouvrières à propos de la situation das la Bande de Gaza :

L’attaque de l’État capitaliste et militariste d’Israël contre les humanitaires de la Flotille qui se dirigeait vers Gaza a provoqué un rejet viscéral à l’égard du gouvernement israélien et ses soutiens, parmi les amoureux de la liberté dans le monde entier. Ces derniers ont réagi à une échelle formidable contre cette action sauvage et ont créé un rapport de force pour obliger leurs gouvernements à ré-examiner leurs relations politiques et économiques avec Israël. L’ampleur de l’aide et le soutien fournis au peuple de Gaza a montré que la classe travailleuse peut poser des jalons importants pour construire la solidarité ouvrière internationale, contre la sauvagerie du capitalisme.

Imaginons un instant cette perspective excitante : une vague de soutien venant de centaines de travailleurs venant de différents horizons, apportant leur aide directement à Gaza; des convois regroupés autour de l’exigence de briser les sanctions économiques imposées par le gouvernement brutal d’Israël et de l’ouverture de la Palestine à l’aide internationale; tous ces travailleurs regroupés autour du drapeau de l’internationalisme de la classe ouvrière. Tout le monde se rendra ainsi compte que la situation des masses travailleuses à Gaza est une question qui préoccupe les travailleurs tout autour du monde, et que le salut pour les Palestiniens dépend de la lutte internationale de notre classe, contre le capital globalisé.

Imaginons que les travailleurs de cette Flottille ouvrière condamnent les menaces bellicistes israéliennes contre les travailleurs, les crimes sauvages du Hamas et des gouvernements qui le soutiennent contre les travailleurs de Palestine et d’Israël, les menaces des corrompus du Fatah et des autres nationalistes contre les travailleurs de Palestine et d’Israël, toutes les formes de soutien américain ou par un autre pôle du capital globalisé envers la sauvage classe dominante en Israël, la vraie nature du soutien des gouvernements capitalistes d’Iran aux terroristes du Hamas et du Jihad Islamique; les manipulations et les plans de la Maison Blanche et les menaces capitalistes contre la paix; la volonté des Etats-Nations et de leurs partis de réduire la situation des travailleurs de Palestine à une question simplement nationale; toutes les astuces anti-ouvrières de la classe capitaliste internationale à propos de la question palestinienne.

Lire le reste de cette entrée »





Bande de Gaza : Communiqué du PCOI

5 06 2010

Communiqué du Parti Communiste-Ouvrier d’Iran (PCOI) à propos de l’attaque de navires apportant de l’aide humanitaire pour la Bande de Gaza par l’armée israélienne :

Il faut condamner les crimes du régime fasciste d’Israël contre le peuple de Gaza

L’attaque de commandos israéliens de bateaux qui transportaient des militants de la paix et de l’aide humanitaire pour le peuple de Gaza a provoqué la colère et la rage des humanistes et des progressistes dans le monde entier. Cette attaque a eu lieu dans les eaux internationales et sans aucun préavis : selon les sources entre dix et vingt personnes ont perdu la vie et plusieurs ont été blessées lors de l’attaque. C’est un crime clair et atroce qui viole non seulement les plus fondamentales règles humanitaires et civilisées, mais viole aussi ouvertement le droit international. Tout parti politique, mouvement, Etat et organisation internationale qui prétend défendre les droits humains fondamentaux doit ouvertement et fermement condamner cette attaque. Le peuple du monde et les organisations de gauche et progressistes doivent faire pression sur les gouvernements et les institutions internationales dans tous les pays pour faire pression et condamner le gouvernement israélien qui a commis à plusieurs reprises de tels crimes atroces contre le peuple palestinien. Le monde ne doit pas tolérer un tel crime.

Lire le reste de cette entrée »