Film de propagande de la télévision d’Etat de la République Islamique d’Iran contre Mina Ahadi et la campagne internationale pour sauver Sakineh Mohammadi Ashtiani, condamnée à la mort par lapidation.
Dans le film, Sakineh, son fils et les deux journalistes allemands, qui ont été arrêté avec son avocat, font des confessions forcés contre eux-même, l’avocat de Sakineh et contre Mina Ahadi (en farsi traduit en allemand).
Mina Ahadi, porte-parole et fondatrice du Comité International Contre la Lapidation, parle de Sakineh Mohammadi Ashtiani, femme iranienne condamnée và mort par lapidation. La Campagne Internationale Contre la Lapidation a commencé la campagne il y a trois ans, quand Mina Ahadi a été contactée par Sajjad, le fils de Madame Ashtiani.
Interview de Mina Ahadi le 4 août par « Radio Z » (en allemand) :
Malgré les protestations internationales, des êtres humains sont toujours condamnés à la lapidation en Iran. Actuellement, c’est Sakineh Ashtiani qui craint pour sa vie. La lapidation a été suspendue grâce à la pression internationale, mais Sakineh est toujours menacée d’être exécutée. Responsable du Comité International Contre la Lapidation, Mina Ahadi fait le point sur la situation de Sakineh, la lapidation en général et sur la campagne en cours.
Entre 60 et 70 personnes ont assisté le 22 janvier à une réunion publique à Lyon avec Mina Ahadi, membre du Comité Central et du bureau politique du Parti Communiste-Ouvrier d’Iran, responsable du Comité International contre les Exécutions, et secrétaire du Conseil Central des Ex-Musulmans.
Vidéos de l’intervention de Mina Ahadi (en allemand et en français) :
Interview de Mina Ahadi (en allemand et en farsi) à Berlin le 13 janvier 2010.
Question : Je voudrais vous poser trois questions. La première question est que se passe-t-il en Iran ? Quelle est la plus importante information que vous avez à donner ?
Mina : J’étais ici aujourd’hui et je voudrais parler de deux choses. Tout d’abord il y a en ce moment en Iran un très grand mouvement, une très grande révolution contre le régime islamique. Des millions de femmes et d’hommes sont dans la rue et essayent de dire qu’ils en ont assez d’un gouvernement islamique, fanatique, réactionnaire, misogyne et ennemi de l’humanité. Je pense que de nombreuses personnes qui sont dans la rue ont déjà vu dans leurs vies quotidienne ce qui se passe quand des religieux pénètrent dans la vie de tous les jours et dans le gouvernement. Nous venons d’Iran. Depuis trente ans existe un régime islamique, il y a en Iran un apartheid de genre, la peine de mort, des lapidations et les gens sont maintenant contre toutes ces lois, ces comportements inhumains. Et je voudrais dire ici, qu’il y a en Iran une révolution, une révolution féminine et une révolution de la jeunesse contre les islamistes et les gens là-bas voudraient simplement vivre libre.
Shadi Sadr est une avocate et militante iranienne pour le droit des femmes née en 1974. Elle est connue pour avoir défendu des personnes menacées de la peine de mort et pour son action pour l’abolition de la lapidation, avec la campagne « Stop stoning for ever » (stop à la lapidation pour toujours) et pour les droits des femmes. Elle a été arrêtée une première fois en mars 2007 avec 32 autres femmes pour avoir participé à un rassemblement dénonçant le procès de cinq femmes accusées de « propagande contre le système », « action contre la sécurité nationale » et « participation à une manifestation illégale » pour avoir manifesté pour l’égalité hommes/femmes le 12 juin 2006. Elle avait alors été libérée sous caution après 15 jours de détention. Lors des manifestations post-électorales, Shadi Sadr a été arrêtée et battue par des agents en civil le 17 juillet 2009 et libérée le 28 juillet.
Dans cet interview à la télévision allemande (en farsi, sous-titré en allemand), elle revient sur les conditions de son arrestation mais aussi et surtout sur le mouvement populaire de protestation en Iran. Revenant sur les accusations qu’elle serait « un agent de l’Occident », elle déclare : « Je suis convaincue que ce système de gouvernement basé sur la discrimination des femmes doit être changé. Je pense aussi que les lois doivent être changées et je me suis battue pour cela. Mais personne ne m’a donné l’ordre de le faire. (…) Les USA ne m’ont donnée ni ordre ni argent pour cela. » Elle explique que cette volonté de présenter tous ceux et toutes celles qui sont pour la transformation de la société comme des agents de la Grande-Bretagne ou des Etats-Unis ne vient pas d’une « paranoïa » de ceux qui sont au pouvoir, qu’elle existe depuis les débuts de la République Islamique et qu’elle est la marque « d’un système typiquement dictatorial et despotique ». Cette mise en avant d’un « ennemi extérieur » est ainsi « un moyen pour opprimer et faire taire celles et ceux qui luttent pour la transformation de l’Iran ».
Sur l’ile de Qeshm, en Iran, les femmes subissent un strict ordre patriarcal. De nombreuses jeunes filles, face aux mariages forcés et précoces et à la perspective d’un emprisonnement à vie, ne voient que le suicide comme moyen de fuir l’oppression. Ce reportage est un des premiers qui donne la parole aux femmes de l’île de Qeshm sur leurs conditions de vie et leurs souffrances quotidiennes, même si le simple de fait de s’exprimer devant une caméra peut être très dangereux pour elles (en farsi sous titré en allemand).
Reportage de ZDF (télévision allemande) de l’été 2008 sur les conditions de détention dans les prisons iraniennes, en particulier à Evin, et les crimes contre l’humanité commis pendant trente ans par la République Islamique d’Iran (en allemand, sous titré en anglais).
Le mouvement de révolte populaire qui secoue l'Iran depuis les résultats de la mascarade électorale ne porte pas la question de qui doit gérer le régime des mollahs. Moussavi, ancien dirigeant de la république islamiste, responsable du massacre de milliers de prisonniers politiques dans les années 80, n'est en rien une alternative. Le mouvement de masse commencé le 12 juin ne s'en prend d'ailleurs pas qu'à Ahmadinejad mais au régime islamiste lui-même.
Ce blog a pour but de diffuser des informations sur la lutte en Iran et sur les courants révolutionnaires qui y participent.
A bas la république islamiste ! En Iran comme ailleurs, vive la révolution socialiste !