Déclaration du Parti Communiste-Ouvrier d’Iran (PCOI), 16 juin 2013 :
La farce des soi-disant élections présidentielles en Iran est terminée. Hassan Rouhani, pendant longtemps une figure militaire et policière du régime, est sorti des urnes. Khamenei a qualifié ces élections « d’épopée politique » ; Rafsanjani a parlé de « démocratie infaillible » ; la BBC a célébré « la victoire du rationalisme sur l’idéalisme » ; l’opposition pro-régime les a trouvées « pleines d’espoir » et y a vu « le rétrécissement du fossé entre le régime et le peuple ». Mais il n’y avait rien de sérieux dans cette farce, ce n’était qu’une nouvelle indication de la haine de la population envers le régime islamique et de sa lutte contre ce système.
L’absurde déclaration du régime que cette élection était une “épopée politique” doit être comprise comme une dernière tentative de justifier les élections. Quelque soit le véritable nombre de votants, il est clair que les millions de personnes qui n’ont pas participé à cette farce, et qui, partout où ils l’ont pu ont fait entendre leurs protestation, ceux qui malgré la chape de plomb du régime ont utilisé les opportunités pour défendre leurs revendication, et ceux qui ont utilisé le vote pour renforcer les contradictions au sein du régime, tous ont démontré la volonté de l’ensemble de la population d’en finir avec la République Islamique et ses différentes fractions.