Appel d’Amnesty International, 12 janvier 2012 :
Fin décembre, la presse iranienne a, semble-t-il, commencé à relayer une nouvelle fois des informations selon lesquelles Sakineh Mohammadi Ashtiani, une femme risquant d’être exécutée en Iran, pourrait être pendue plutôt que lapidée. Ces articles récents indiquent que cette femme risque toujours d’être exécutée, et ce à tout moment.
Sakineh Mohammadi Ashtiani, âgée de 44 ans et mère de deux enfants, vit dans la province de l’Azerbaïdjan oriental (nord-ouest de l’Iran). Elle a été arrêtée en 2005 à la suite de l’homicide de son mari. À l’issue d’un procès inique, elle a été reconnue coupable d’«adultère en étant mariée» et de complicité de meurtre. Sa peine d’emprisonnement initiale pour ce dernier chef aurait été ramenée de 10 à cinq ans, auquel cas elle serait déjà arrivée à son terme.