A l’occasion de la journée internationale des travailleurs le 1er Mai, sept organisations ouvrières iraniennes ont publié une déclaration dénonçant les les violations des droits les plus fondamentaux des travailleurs en Iran. « Alors qu’à travers le monde, les travailleurs lutteront avec joie et passion le 1er Mai et que les protestations de millions d’entre eux contre leurs conditions de vie secoueront le monde, les travailleurs iraniens ne sont pas seulement privés des droits sociaux d’établir leurs organisations et de manifester dans la rue, mais font en plus face aux attaques les plus violentes contre leurs vies et leurs conditions de vie », indique cette déclaration. La déclaration décrit brièvement la situation actuelle des ouvriers iraniens et met en avant les nombreux problèmes auxquels ils doivent faire face.
Ces sept organisations ouvrières sont le Syndicat des Travailleurs de la Compagnie de Bus de Téhéran et Banlieue, le Syndicat Libre d’Iran, le Comité pour Reconstruire le Syndicat des Travailleurs de la Peinture et de la Décoration, le Comité pour Reconstruire le Syndicat des Ouvriers de la Mécanique et de la Métallurgie, le Centre de Défense des Travailleurs, le Comité pour Poursuivre la Construction de Coalitions Ouvrières et le Comité de Coordination pour Aider à la Construction d’Organisations Ouvrières.
Déclaration :
» La réponse à toute critique ou revendication des droits des travailleurs est l’arrestation et la prison ; le soi-disant plan de « subventions ciblées » qui a été lancé par les capitalistes au pouvoir avec l’aide des organisations capitalistes internationales continue à détruire les vies et les conditions d’existences de millions de familles ouvrières, et personne n’a le droit d’exprimer librement son opinion à ce sujet; avec la hausse vertigineuse des prix de l’énergie et les fermetures d’usines, des centaines et des milliers d’ouvriers rejoignent chaque jour les millions de chômeurs, et en même temps les lois sur l’assurance-chômage sont changées au détriment des travailleurs ; les hôpitaux et les centres médicaux collectent prélèvent des travailleurs et de nouveaux obstacles sont mis en place pour bénéficier de la retraite ; l’assurance des ouvriers de la construction est rendue inefficace par le labyrinthe des couloirs de bureaux ; et alors qu’ils ont pris des mesures qui vont augmenter le prix des denrées de base à un rythme alarmant, ils ont de façon insultante augmenter le salaire minimum des travailleurs de 9% ». (…)
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